Yitzhak Rabin : Trente ans après, l'assassinat d'un homme et de l'espoir de paix

Le 4 novembre 1995, le Premier ministre israélien Yitzhak Rabin a été assassiné à Tel-Aviv.

Il quittait un grand rassemblement pour la paix, auquel plus de 100 000 personnes avaient participé sur la place des Rois d’Israël, lorsqu'il a été mortellement touché par trois coups de feu.

Le tueur, Yigal Amir, était un extrémiste juif, décrit comme un étudiant ultranationaliste, religieux et d'extrême droite, qui s'opposait fermement aux accords de paix d'Oslo. Cet attentat a mis un coup d'arrêt brutal au processus de réconciliation engagé entre Israéliens et Palestiniens.

Yitzhak Rabin, né en 1922 dans la Palestine mandataire, avait une longue carrière militaire.

Ancien chef d'état-major, il avait combattu les Britanniques, la France de Vichy et les pays arabes, et avait conquis les territoires palestiniens. Malgré ce passé militaire, il avait décidé de s'engager sur la voie de la paix, devenant l'artisan du rapprochement avec les Palestiniens.

Il a signé les accords d'Oslo deux ans avant sa mort, incarnant l'espoir d'une paix durable.

L'assassinat de Rabin est considéré comme un tournant tragique qui a anéanti les efforts de paix. Selon les articles, cet événement a non seulement tué un homme, mais a aussi "englouti l'espoir d'un État palestinien", considéré comme une condition essentielle à la paix.

Trente ans plus tard, le processus de paix reste au point mort et la fin du conflit semble toujours hors de portée. Aujourd'hui, l'héritage de Yitzhak Rabin continue d'interroger la société israélienne. Les commémorations de sa mort soulèvent la question de la situation actuelle du "camp de la paix". Les articles se demandent où sont passés ceux qui militent pour une paix durable entre Israël et la Palestine, constatant que l'élan pour la réconciliation, porté par Rabin, a été brisé il y a trente ans.