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Guide du jardinage saisonnier : des bulbes à fleurs aux plantes interdites, comment cultiver un espace vert durable

De la préparation automnale des floraisons printanières à la sélection de plantes persistantes, les jardiniers disposent de nombreuses stratégies pour maintenir la vitalité et la biodiversité de leurs espaces verts au fil des saisons.
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L'automne est une période cruciale pour les jardiniers qui souhaitent préparer un printemps coloré. Il est conseillé de planter entre septembre et novembre une sélection de bulbes tels que les perce-neiges, précurseurs de la fin de l'hiver, les jacinthes parfumées, les crocus, les narcisses et les tulipes. La règle générale est de les planter à une profondeur équivalente à deux ou trois fois leur hauteur. Pour ceux qui désirent des fleurs même en hiver, la technique du forçage de bulbes de jacinthes ou de tulipes permet d'égayer les intérieurs. Pour conserver un jardin ou un balcon verdoyant durant les mois froids, le choix de plantes persistantes est essentiel. Un expert recommande quatre espèces : le laurier-sauce (Laurus nobilis), le buis (Buxus), idéal pour l'art topiaire, le faux jasmin (Trachelospermum jasminoides) et le bambou sacré (Nandina domestica), qui se distingue par son feuillage changeant de couleur. Ces plantes demandent un entretien adapté, notamment un sol bien drainé et une protection contre le gel pour les plus sensibles.

Le jardinage peut également favoriser la biodiversité locale.

Pour attirer les rouges-gorges toute l'année, la plantation de bulbes de camassia est une méthode efficace. Ces plantes attirent pucerons et pollinisateurs, qui constituent une source de nourriture pour ces oiseaux.

L'ajout d'un arbre Amélanchier, dont les fruits sont prisés en été, et le placement judicieux des mangeoires, loin des prédateurs, complètent ce dispositif.

Enfin, les jardiniers doivent se tenir informés de la législation.

La balsamine de l’Himalaya est désormais classée comme une espèce exotique envahissante et interdite par une directive européenne depuis le 5 août 2025.

Sa culture, sa vente ou son transport sont passibles de lourdes sanctions, pouvant aller jusqu'à trois ans de prison et 150 000 € d'amende, en raison de son impact destructeur sur les écosystèmes locaux. Il est également important de surveiller la santé de ses plantes, le jaunissement des feuilles des plantes d'intérieur étant un signe de problème.

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