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L'exposition « Minimal » à la Bourse de Commerce

La Bourse de Commerce à Paris présente « Minimal », une exposition majeure qui renouvelle le regard sur ce mouvement artistique en élargissant sa définition au-delà des artistes américains des années 1960.
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Jusqu'au 19 janvier 2026, la Bourse de Commerce-Pinault Collection à Paris met à l'honneur l'art minimal à travers une exposition regroupant plus d'une centaine d'œuvres. Commissariée par Jessica Morgan, directrice de la Dia Art Foundation, l'exposition propose un parcours qualifié d'élégant et cohérent, visant à explorer les multiples facettes de ce courant souvent réduit à une poignée d'artistes américains masculins.

L'approche de la commissaire élargit le spectre traditionnel du minimalisme.

Comme le souligne Jessica Morgan, aucun des artistes étiquetés comme minimalistes n'a jamais accepté ce terme.

L'exposition transcende donc les frontières géographiques en incluant des créateurs venus d'Asie, d'Europe et d'Amérique latine, et accorde une place importante aux femmes artistes.

Elle se concentre sur des caractéristiques communes telles que le dépouillement formel, la neutralité de l'artiste et le lien avec l'espace. Des rapprochements sont faits avec d'autres mouvements, notamment le Mono-ha japonais, pour son goût des formes simples et des matériaux bruts.

Parmi les artistes exposés figurent des noms majeurs comme Dan Flavin, Agnes Martin avec ses toiles construites à partir de grilles, ou encore On Kawara et ses célèbres « Date Paintings ».

L'exposition présente également les œuvres de Robert Ryman, de François Morellet, seul artiste français représenté, ainsi que celles de Michelle Stuart, qui utilise des terres pour enregistrer le temps et le lieu. Les visiteurs peuvent aussi découvrir les sculptures géométriques de Meg Webster ou les chaînes de Maren Hassinger.

En complément, une exposition personnelle est consacrée à l'artiste brésilienne Lygia Pape, pionnière du mouvement Néo-concret, mettant en lumière son installation poétique « Ttéia », composée de fils d'or.

La réception critique de l'exposition est nuancée : si certains louent une présentation qui « apaise autant qu'elle éblouit », d'autres regrettent une scénographie qui ne laisserait pas aux œuvres la place d'exister pleinement.

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