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Donald Trump installe des plaques insultantes sur ses prédécesseurs à la Maison Blanche

Donald Trump a institutionnalisé ses attaques personnelles contre ses prédécesseurs en faisant installer des plaques biographiques très partisanes sous leurs portraits à la Maison Blanche, réécrivant l'histoire présidentielle américaine.
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Le président Donald Trump a suscité une vive polémique en installant un « Présidentiel Walk of Fame » à la Maison Blanche, une galerie de portraits d'anciens présidents américains accompagnés de nouvelles plaques biographiques. Découvertes par des journalistes, ces plaques, dont plusieurs ont été personnellement rédigées par Donald Trump, présentent une version très orientée de l'histoire, attaquant violemment ses prédécesseurs démocrates tout en dressant un bilan élogieux de sa propre présidence.

Les critiques les plus virulentes sont réservées à Barack Obama et Joe Biden. La plaque d'Obama le qualifie de figure « profondément clivante » et « l'un des Présidents les plus controversés », l'accusant d'avoir affaibli l'économie et d'être à l'origine de scandales.

Le texte utilise également son nom complet, « Barack Hussein Obama », une formulation souvent employée par Donald Trump dans le passé.

Joe Biden est décrit comme « Joe Biden l'endormi », « l'un des plus corrompus » et « de loin, le pire président de l'histoire des Etats-Unis ». Sa plaque reprend l'accusation infondée de fraude électorale en 2020 et évoque un prétendu déclin mental.

De plus, sa photographie a été remplacée par celle d'une machine à signer automatique.

En contraste, les textes consacrés aux deux mandats de Donald Trump le dépeignent sous un jour extrêmement favorable, mentionnant un niveau économique « historique », des baisses d'impôts « massives » et des accords diplomatiques « majeurs ».

Il s'attribue également la fin de « huit conflits en huit mois », un chiffre jugé imaginaire.

D'autres présidents, comme Ronald Reagan, sont présentés comme des admirateurs de Trump, tandis que le bilan de Bill Clinton est minimisé.

Cette initiative a été vivement critiquée par l'opposition, à l'image du gouverneur de Californie Gavin Newsom, qui a reproché à Donald Trump de se consacrer à ces « conneries » plutôt qu'aux problèmes économiques du pays.

Cette démarche s'inscrit dans une série de modifications apportées par le président républicain à la Maison Blanche, qu'il a transformée selon ses goûts en multipliant les ornements dorés et en faisant accrocher ses propres portraits, rompant avec les usages présidentiels.

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