Drame du parc Wonderland : La justice condamne le gérant après l'accident mortel



Le gérant du parc Wonderland de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume a été condamné le 9 décembre 2025 à deux ans de prison, dont un an ferme, pour homicide involontaire. Son épouse a reçu une peine de deux ans de prison avec sursis.
Le tribunal leur a également imposé une interdiction définitive d'exercer une activité professionnelle en lien avec des attractions ou des structures gonflables.
L'avocat du couple a annoncé leur intention de faire appel, qualifiant le jugement de « moral plus que juridique ». Le maire de la commune, également poursuivi pour homicide involontaire, a été relaxé.
Les faits se sont déroulés le 30 juillet 2023.
Un père de famille de 35 ans, Jérôme, est décédé et sa fille de 4 ans a été grièvement blessée après qu'une structure gonflable aquatique en forme d'éléphant sur laquelle ils se trouvaient s'est envolée. Ce jour-là, le département du Var était placé en alerte rouge pour les feux de forêt en raison de fortes rafales de vent, mesurées entre 45 et 55 km/h.
La victime est décédée quelques heures après avoir été héliportée à l'hôpital, tandis que sa fille conserve de sévères séquelles physiques et neurologiques.
Sa sœur aînée, qui a assisté à la scène, reste traumatisée.
L'enquête a révélé que la structure n'avait pas suffisamment de fixations au sol, selon une expertise contestée par le gérant. La relaxe du maire s'explique par l'absence d'obligation légale lui imposant de faire vérifier les conditions de sécurité de l'installation sur le terrain communal mis à disposition. Le parquet, qui avait requis quatre mois de prison avec sursis à son encontre, a noté que les maires des communes où le parc s'était installé précédemment avaient, par précaution, sollicité des commissions de sécurité.







