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Disney et l'IA : Le pari d'un milliard avec OpenAI et la guerre du droit d'auteur contre Google

Walt Disney Company fait une entrée stratégique dans l'intelligence artificielle en signant un partenariat d'un milliard de dollars avec OpenAI, tout en adoptant une position ferme contre la violation du droit d'auteur par d'autres géants de la technologie.
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Dans le cadre d'un accord de trois ans débutant en janvier 2026, Disney investit un milliard de dollars dans OpenAI. Cet accord de licence permettra aux utilisateurs des outils d'OpenAI, tels que ChatGPT et le générateur de vidéos Sora, de créer légalement des images et de courtes vidéos mettant en scène plus de 200 personnages emblématiques des franchises Marvel, Pixar et Star Wars.

OpenAI bénéficiera d'une exclusivité la première année, mais ne pourra pas utiliser la propriété intellectuelle de Disney pour entraîner ses modèles. L'accord exclut également explicitement l'utilisation de l'image ou de la voix des acteurs.

Pour Bob Iger, PDG de Disney, cette alliance représente une évolution stratégique visant à embrasser le progrès technologique. En plus de l'investissement, Disney deviendra un client d'OpenAI, utilisant ses API pour développer de nouvelles expériences, notamment pour sa plateforme Disney+, et déploiera ChatGPT pour ses employés. Cette démarche est perçue comme un moyen pour le groupe de mieux contrôler l'utilisation de son catalogue dans l'écosystème de l'IA générative, contrastant avec d'autres entreprises médiatiques comme le New York Times qui ont choisi la voie judiciaire contre OpenAI.

Parallèlement à ce partenariat, Disney défend agressivement ses droits d'auteur. La société a envoyé une lettre de mise en demeure à Google pour violation "massive" de ses droits en utilisant ses contenus pour entraîner ses propres modèles d'IA, conduisant Google à supprimer définitivement les vidéos concernées. Disney, aux côtés de Comcast, a également intenté un procès contre la société de génération d'images Midjourney pour des motifs similaires.

L'annonce a provoqué des réactions mitigées à Hollywood.

La Writers Guild of America a vivement critiqué l'accord, accusant OpenAI d'avoir "volé" les œuvres de ses membres et Disney de "cautionner ce vol". De son côté, le syndicat des acteurs SAG-AFTRA a adopté une position plus modérée, indiquant avoir reçu des assurances de la part des deux entreprises concernant une utilisation éthique et responsable de la technologie.

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