Les domiciles de la ministre de la Culture Rachida Dati ont été perquisitionnés dans le cadre d'une nouvelle enquête pour corruption



Les domiciles parisiens de la ministre de la Culture, Rachida Dati, ainsi que la mairie du VIIe arrondissement, ont été perquisitionnés ce jeudi 18 décembre 2025. Ces opérations ont été menées par l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) dans le cadre d'une information judiciaire ouverte le 14 octobre par le Parquet national financier (PNF). L'enquête porte sur des soupçons de corruption et de trafic d'influence liés aux relations entre Mme Dati et le groupe GDF-Suez (devenu Engie). La justice cherche à déterminer si elle a été rémunérée par l'énergéticien à hauteur de 299 000 euros entre 2010 et 2011, alors qu'elle était députée européenne, pour servir les intérêts du groupe. Les chefs d'accusation incluent "corruption active et passive", "trafic d’influence", "abus de bien social" et "détournement de fonds publics".
Rachida Dati a toujours nié ces accusations.
Cette nouvelle affaire s'ajoute à un autre dossier judiciaire pour lequel la ministre doit déjà être jugée.
Elle comparaîtra en septembre 2026 devant le tribunal correctionnel pour corruption et trafic d'influence passifs dans l'affaire Carlos Ghosn.
Elle est soupçonnée d'avoir perçu 900 000 euros d'honoraires de la part d'une filiale de Renault-Nissan entre 2010 et 2012 pour des prestations de conseil qui seraient fictives, alors qu'elle était également députée européenne. Maire du VIIe arrondissement depuis 2008, Rachida Dati est actuellement candidate à la mairie de Paris pour les élections de mars 2026, après une première tentative infructueuse en 2020.














