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Divergence de valeurs : comment l'arrivée de Shein a scellé la rupture entre les Galeries Lafayette et SGM

L'implantation de la marque controversée de "fast-fashion" Shein dans des grands magasins de province a provoqué la fin du partenariat entre le groupe Galeries Lafayette et la Société des grands magasins (SGM), contraignant sept enseignes à changer de nom.
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Le groupe Galeries Lafayette et la Société des grands magasins (SGM), qui exploite notamment le BHV, ont annoncé mardi 4 novembre la fin de leur contrat d'affiliation concernant sept magasins de province.

Cette décision, présentée comme résultant d'une « divergence stratégique », met un terme à une collaboration initiée en 2021.

Les magasins concernés, situés à Angers, Dijon, Grenoble, Le Mans, Limoges, Orléans et Reims, perdront l'enseigne Galeries Lafayette dans les semaines à venir.

Le point de rupture est l'annonce par la SGM de l'implantation de la marque chinoise d'ultra fast-fashion Shein dans cinq de ces magasins affiliés ainsi qu'au BHV Marais à Paris. Le groupe Galeries Lafayette s'est immédiatement et fermement opposé à ce projet, le jugeant incompatible avec ses valeurs et son positionnement de marque. Il avait alors dénoncé le « positionnement » et les « pratiques » de Shein et promis d'« empêcher » sa mise en œuvre dans les magasins portant son nom.

En conséquence de cette rupture, le groupe SGM, propriétaire des murs, exploitera ces sept magasins sous une nouvelle identité qui sera dévoilée prochainement. Selon des informations du journal Le Figaro, non confirmées officiellement par la SGM, ces points de vente pourraient être rebaptisés BHV.

Les deux groupes ont assuré dans un communiqué commun vouloir mener une « transition ordonnée et respectueuse des équipes et des clients ».

L'arrivée de Shein en France suscite de vives polémiques. La marque est régulièrement accusée de concurrence déloyale, de pollution environnementale et de conditions de travail indignes.

Elle fait également l'objet d'une enquête en France pour avoir vendu des poupées sexuelles à l'effigie d'enfants.

L'implantation de la marque a provoqué des réactions politiques locales, comme celle de la maire de Dijon, Nathalie Koenders, qui a déploré cette arrivée.

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