L'ancienne Miss Aquitaine Aïnhoa Lahitete sort du silence après sa destitution suite à une vidéo polémique



Aïnhoa Lahitete, l'ex-Miss Aquitaine âgée de 19 ans, a rompu le silence dans un entretien accordé à Sud Ouest, deux semaines après sa destitution.
La polémique a éclaté suite à la diffusion d'une vidéo filmée en coulisses de l'élection de Miss France 2026, quelques minutes après l'annonce du top 12.
Dans cette séquence, Aïnhoa Lahitete exprimait sa déception, se demandant : "qu’est-ce que c’est que ce top 12 ?
".
À ses côtés, Miss Provence, Julie Zitouni, a qualifié certaines concurrentes de "grosses p*tes", ce à quoi Miss Aquitaine a nuancé : "Pas toutes.
Mais beaucoup."
La vidéo, rapidement devenue virale après avoir été relayée par l'influenceur Aqababe, a conduit à la destitution des deux jeunes femmes par leurs comités régionaux respectifs.
Aïnhoa Lahitete reconnaît avoir commis "une grosse erreur" en filmant cette réaction "à chaud", sans en mesurer les conséquences.
Elle précise que la vidéo, envoyée via Snapchat, était destinée à un "cercle privé" et affirme avoir été "trahie". Selon elle, la séquence a été transmise par un groupe de filles qui l'auraient harcelée au lycée à un "blogueur très connu pour les polémiques". Elle compare sa réaction à celle, "débile", que l'on peut avoir après un match de rugby, une colère qui retombe rapidement.
Les suites de cette diffusion ont été un "énorme cyberharcèlement" pour la jeune Basque, incluant des "menaces de mort" sur les réseaux sociaux, ce qui l'a conduite à déposer plainte.
Profondément affectée, elle confie ne plus sortir, avoir peur et honte.
"On fait tous des erreurs dans la vie, mais je l’ai payée très cher.
Trop cher", déclare-t-elle, tout en présentant de nouveau ses excuses. Elle souligne avoir reçu le soutien de nombreuses autres candidates et de l'ancienne Miss France Angélique Angarni-Filopon. De son côté, Julie Zitouni a également brisé le silence sur Instagram, publiant une vidéo de moments de complicité pour "refermer ce chapitre avec douceur et gratitude".
Aïnhoa Lahitete ne regrette pas cette "expérience incroyable" mais seulement sa conclusion, dont elle s'estime seule responsable.










