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Airbags Takata : Le contrôle technique devient une arme de sécurité publique

Face au danger mortel que représentent les airbags Takata défectueux, le gouvernement français renforce la sécurité routière en intégrant une vérification systématique lors du contrôle technique dès le 1er janvier.
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À partir du 1er janvier, une nouvelle mesure imposera la vérification des airbags Takata lors du contrôle technique pour tous les véhicules.

Annoncée par le ministère des Transports, cette décision vise à retirer de la circulation les voitures équipées de ces dispositifs potentiellement mortels.

Si un véhicule est doté d'un airbag classé « stop drive », signifiant une injonction de ne plus rouler, il sera automatiquement soumis à une contre-visite obligatoire.

Le propriétaire n'obtiendra la validation de son contrôle technique qu'après avoir fait effectuer les réparations nécessaires par un garagiste de la marque. Jusqu'à cette réparation, le véhicule n'aura plus l'autorisation de circuler, une procédure déjà en vigueur pour d'autres défaillances graves comme l'absence de freinage. Cette initiative a pour objectif de traiter systématiquement les 1,3 million de véhicules concernés par une mesure « stop drive » qui sont toujours en circulation. Selon le ministre des Transports, Philippe Tabarot, ce « filet de protection supplémentaire » permettra, grâce à la périodicité de deux ans du contrôle technique, d'inspecter l'ensemble du parc automobile français et de « mettre ces airbags hors d'état de nuire ».

Il est précisé que si le rappel est jugé « simple » et non « stop drive », le propriétaire sera informé sans qu'une contre-visite ne soit imposée.

Pour éviter les désagréments, le ministère incite les conducteurs à vérifier en ligne le statut de leur véhicule avant leur contrôle technique, car les frais de la contre-visite seront à leur charge si la réparation n'a pas été faite au préalable.

Le scandale des airbags de l'entreprise japonaise Takata, aujourd'hui en faillite, a des conséquences dramatiques en France. Le gaz propulseur utilisé, le nitrate d'ammonium, peut se dégrader avec le temps, notamment sous l'effet de la chaleur et de l'humidité, provoquant des explosions dangereuses.

À ce jour, 46 accidents, 20 décès et 25 blessés sont attribués à ces airbags sur le territoire français. Les départements et collectivités d'outre-mer sont particulièrement touchés, comptabilisant 18 des 20 morts.

Face à cette situation, plusieurs actions en justice sont en cours contre les constructeurs automobiles.

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