Affaire des airbags Takata : Stellantis visé par une nouvelle action de groupe



Mercredi 3 décembre, l'association de consommateurs Confédération de la consommation, du logement et du cadre de vie (CLCV) a annoncé le lancement d'une procédure judiciaire collective contre plusieurs marques du groupe automobile Stellantis, notamment Citroën et Opel.
Cette action en justice s'inscrit dans le cadre du scandale mondial des airbags défectueux fournis par l'équipementier japonais Takata. Le cœur du problème réside dans la composition de ces airbags, qui contiennent du nitrate d'ammonium.
Cette substance peut se dégrader et, en cas de déploiement, provoquer une explosion projetant des fragments métalliques dangereux. En France, les conséquences de ce défaut de fabrication sont dramatiques, avec un bilan s'élevant à 18 morts et 25 blessés. Au total, 2,5 millions de véhicules sur le territoire national seraient équipés de ces dispositifs potentiellement mortels.
L'action de groupe menée par la CLCV, qui représente initialement 150 automobilistes, vise à obtenir une indemnisation pour les propriétaires des véhicules concernés. L'association estime que les constructeurs n'ont pas pris les mesures nécessaires pour garantir la sécurité de leurs clients et réclame une juste compensation pour les préjudices subis.
Cette démarche judiciaire vient s'ajouter à d'autres initiatives, notamment celle déjà lancée par l'association UFC-Que Choisir, renforçant ainsi la pression sur Stellantis.







