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« All's Fair » : La chute d'une superproduction, entre casting de stars et critiques assassines

La nouvelle série de Ryan Murphy, « All's Fair », avec Kim Kardashian en tête d'affiche, subit un déferlement de critiques négatives de la part de la presse anglo-saxonne, la qualifiant de l'une des pires productions télévisuelles jamais réalisées.
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« All's Fair », la nouvelle production de Ryan Murphy diffusée sur Disney+, suit un groupe d'avocates spécialisées dans les divorces de riches à Los Angeles.

Après avoir quitté un cabinet à dominante masculine, elles fondent leur propre structure entièrement féminine.

Présentée par Kim Kardashian comme un récit féministe sur la sororité et des femmes puissantes, la série bénéficie d'un casting de haut vol comprenant également Glenn Close, Naomi Watts, Sarah Paulson et Niecy Nash.

Les trois premiers épisodes sont disponibles depuis début novembre.

Malgré ses ambitions, la série a reçu un accueil critique unanimement désastreux, obtenant un rare score de zéro sur l'agrégateur Rotten Tomatoes. La presse anglo-saxonne l'a démolie, The Times la qualifiant de « peut-être la pire série télévisée de tous les temps » et The Telegraph de « crime contre la télévision ».

Les critiques dénoncent des scénarios jugés pires que ceux que pourrait générer une intelligence artificielle, des dialogues d'une « vulgarité outrancière » et une intrigue bâclée.

Variety la décrit comme un « monument kitsch et révoltant à la gloire de la cupidité », loin de la fable féministe annoncée. La performance de Kim Kardashian, dans le rôle principal de l'avocate Allura Grant, est particulièrement ciblée.

The Hollywood Reporter la juge « rigide et sans émotion », tandis que The Telegraph déplore son « absence totale de présence à l'écran ». The Wrap qualifie son casting d'« opportuniste », notant que son « visage inexpressif et étrange ne se prête guère à l'art dramatique ».

Ce rôle fait pourtant écho à son parcours personnel, elle qui a entrepris des études pour devenir avocate.

Face à ce déluge de critiques négatives, certains médias comme Vulture s'interrogent si ce fiasco ne pourrait pas paradoxalement transformer la série en un « must-watch », attirant les spectateurs curieux de découvrir une œuvre si unanimement détestée.

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