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SOS jeunesse en détresse : un documentaire sur la santé mentale des jeunes

Un documentaire diffusé sur France 5, intitulé « SOS jeunesse en détresse », met en lumière la crise de la santé mentale chez les adolescents en France, soulignant le manque de moyens du secteur public et l'efficacité de structures de soins innovantes mais précaires.
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Le documentaire « SOS jeunesse en détresse », réalisé par Laurence Delleur, a été diffusé le mardi 14 octobre sur France 5 dans le cadre d'une soirée spéciale consacrée à la santé mentale, décrétée Grande cause nationale 2025.

Cette enquête poignante alerte sur la dégradation de l'état psychique des jeunes et la difficulté d'accès à des soins adéquats, une situation particulièrement préoccupante dans des régions comme les Hauts-de-France où les taux de pensées suicidaires sont plus élevés que la moyenne nationale. Le film met en avant le travail du Centre adolescents post-crise (CAP) d'Amiens, une structure de l'Établissement public de santé mentale (EPSM) de la Somme ouverte en 2023. Ce centre propose une prise en charge ambulatoire intensive de douze semaines pour les 12-18 ans en situation de crise suicidaire ou psychique. À travers les témoignages de jeunes patients, le documentaire illustre l'efficacité du centre, qui affiche un taux de non-réhospitalisation de 80 % six mois après la prise en charge.

Il montre comment ces adolescents parviennent à sortir de l'isolement et à reprendre espoir.

Cependant, le documentaire expose un paradoxe alarmant : malgré ses succès et l'avis favorable de l'Agence régionale de santé, le financement du CAP d'Amiens n'a pas été pérennisé. Selon le délégué ministériel Franck Bellivier, seul un tiers de ces structures innovantes en France bénéficie d'un financement durable. Cette situation s'inscrit dans un contexte plus large de « manque de soins abyssal » dans l'hôpital public, caractérisé par un déficit de lits et le surmenage des soignants, laissant les familles souvent démunies.

Face aux défaillances du système public, le secteur privé lucratif, comme le groupe Emeis (ex-Orpéa), tend à occuper le terrain, non sans controverse.

En pointant ces failles systémiques, « SOS jeunesse en détresse » lance un appel à une prise de conscience collective, à plus de prévention et à la levée des tabous entourant la souffrance psychique des jeunes.

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