Argentine : le triomphe de Javier Milei, un plébiscite pour la thérapie de choc



Le dimanche 26 octobre 2025, le parti du président Javier Milei, La Libertad Avanza (LLA), a triomphé aux élections législatives, considérées comme un référendum sur sa politique.
Avec plus de 40 % des voix au niveau national (40,8 % selon plusieurs sources), LLA a largement devancé l'opposition péroniste fragmentée, qui a subi l'une de ses pires défaites. Ce résultat, qui a déjoué de nombreux sondages, renforce considérablement la position de Milei au Congrès.
Son parti obtient 64 des 127 sièges renouvelés à la Chambre des députés, lui assurant une minorité de blocage suffisante pour protéger ses décrets et ses vetos présidentiels. Cette victoire s'est étendue à des bastions péronistes historiques, comme la province de Buenos Aires.
Depuis son arrivée au pouvoir en décembre 2023, Javier Milei a appliqué une politique d'austérité drastique, surnommée la « doctrine de la tronçonneuse ». Celle-ci s'est traduite par des coupes budgétaires massives, la suppression de ministères, la réduction des aides sociales et la privatisation d'entreprises publiques. Si cette thérapie a eu des conséquences sociales sévères, avec une récession (PIB en recul de 3,2 %) et une chute des salaires réels, elle a aussi produit des résultats économiques notables.
L'Argentine a enregistré son premier excédent budgétaire primaire depuis 2011, et l'inflation mensuelle a été ramenée de 25 % fin 2023 à environ 2 % en 2025.
Ce succès électoral s'explique par le rejet de l'opposition péroniste, jugée incohérente, et par la perception d'une stabilisation économique, notamment par les classes moyennes lassées de l'hyperinflation. La victoire a provoqué une réaction euphorique des marchés financiers : la Bourse de Buenos Aires a bondi de plus de 20 % et le peso argentin s'est fortement apprécié face au dollar. Le scrutin a également été marqué par le soutien affiché des États-Unis sous la présidence de Donald Trump, qui a promis une aide financière.
Fort de ce mandat renouvelé, Javier Milei entend lancer une « phase 2 » de ses réformes.
Bien qu'il ne dispose pas d'une majorité absolue et doive former des coalitions, son poids politique est consolidé, lui donnant les coudées franches pour poursuivre sa transformation libérale du pays, une expérience suivie avec attention en Europe.
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