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Geste, Polémique, Enquête : L'affaire Dönnum secoue le football français

Un geste controversé du joueur toulousain Aron Dönnum lors d'un match contre Le Havre a déclenché une vive polémique et l'ouverture d'une enquête pour racisme présumé par les instances du football français.
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Lors du match de Ligue 1 opposant Toulouse au Havre, un incident impliquant le milieu de terrain toulousain Aron Dönnum et le joueur havrais Simon Ebonog a créé une forte polémique. En seconde période, le joueur norvégien a fait un geste de la main devant son nez en direction de son adversaire, ce qui a immédiatement été interprété par le camp havrais comme un acte à caractère raciste.

Les réactions du Havre ont été vives.

L'entraîneur Didier Digard a qualifié le geste d'« intolérable », tandis que le gardien Mory Diaw l'a dénoncé sur les réseaux sociaux.

Le président du club, Jean-Michel Roussier, a jugé l'acte « inqualifiable » et a questionné l'absence d'intervention de l'assistance vidéo à l'arbitrage (VAR), tout en annonçant que son club ne porterait pas plainte.

De son côté, Aron Dönnum, 27 ans, a fermement nié toute intention raciste.

Il a expliqué que son geste était une réaction à la mauvaise haleine de son adversaire lors d'un échange verbal tendu, et un moyen d'éviter une altercation physique. Le joueur a reçu le soutien public de son club, le Toulouse Football Club, de son entraîneur Carles Martinez Novell, qui a mis en avant les « grandes valeurs » du joueur, et de ses coéquipiers, qui ont plaidé en sa faveur. Face à l'ampleur de la controverse, les instances du football professionnel se sont saisies de l'affaire. La commission de discipline de la Ligue de Football Professionnel (LFP) a ouvert une enquête, saisie par le Conseil national de l'éthique (CNE) qui a évoqué une « suspicion, pour le moins, de geste à caractère raciste ». L'arbitre de la rencontre, Jérémy Stinat, qui n'avait rien signalé dans son premier rapport, a finalement envoyé un rapport complémentaire.

Si Aron Dönnum est reconnu coupable, il encourt une suspension pouvant aller jusqu'à dix matchs.

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