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La Thaïlande et le Cambodge participent à des pourparlers de paix sous l'égide de l'ASEAN alors que les hostilités se poursuivent

Alors que l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN) tente une médiation dans le conflit frontalier qui oppose la Thaïlande et le Cambodge, les hostilités se poursuivent sur le terrain, Phnom Penh accusant Bangkok de nouvelles frappes.
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Les ministres des Affaires étrangères des pays de l'ASEAN se sont réunis lundi 22 décembre 2025 à Kuala Lumpur, en Malaisie, pour tenter de mettre fin au conflit frontalier meurtrier entre la Thaïlande et le Cambodge. Sous la présidence malaisienne de l'organisation, l'objectif de ces pourparlers était d'instaurer un cessez-le-feu durable entre les deux pays membres, qui s'affrontent pour des zones contestées le long de leur frontière commune. Le ministre malaisien des Affaires étrangères, Mohamad Hasan, a souligné l'urgence de la situation en exhortant ses homologues à accorder leur "plus grande attention" à cette question pour éviter une escalade.

Malgré ces efforts diplomatiques, la situation restait tendue sur le terrain. Le Cambodge a accusé la Thaïlande d'avoir mené des frappes aériennes sur son territoire, notamment dans la région des temples d'Angkor, même après le début des discussions. Depuis la reprise des combats le 7 décembre, le conflit a causé la mort d'au moins 41 personnes et le déplacement de plus de 900 000 civils de part et d'autre de la frontière. Chaque camp se rejette la responsabilité de l'escalade, invoquant la légitime défense et s'accusant mutuellement d'attaques contre des civils. À l'issue de la réunion de lundi, le ministre thaïlandais des Affaires étrangères, Sihasak Phuangketkeow, a annoncé que des discussions directes entre la Thaïlande et le Cambodge se tiendraient mercredi pour poursuivre les négociations. Bangkok avait posé comme condition préalable que Phnom Penh annonce un cessez-le-feu et coopère au déminage de la frontière. Le conflit trouve son origine dans un différend ancien concernant la démarcation de leur frontière de 800 kilomètres, héritée de l'époque coloniale française, et le contrôle de ruines de temples de l'Empire khmer.

La communauté internationale, notamment les États-Unis, la Chine, l'Union européenne et les Nations unies, a appelé à une cessation des hostilités.

Un précédent accord de cessez-le-feu, signé en octobre sous l'égide du président américain Donald Trump, avait été suspendu peu après par la Thaïlande.

Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a exprimé l'espoir qu'une nouvelle trêve soit établie rapidement.

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