L'Australie annonce un programme de rachat d'armes après l'attentat antisémite de Sydney



Le dimanche 14 décembre 2025, l'Australie a été frappée par une attaque terroriste qualifiée d'antisémite par les autorités.
Deux assaillants, un père de 50 ans, Sajid Akram, et son fils de 24 ans, Naveed Akram, ont ouvert le feu sur une foule rassemblée pour la fête juive de Hanouka sur la plage de Bondi à Sydney. Le bilan est de 15 morts et des dizaines de blessés.
Selon les enquêteurs, l'attentat aurait été motivé par l'idéologie du groupe jihadiste État islamique.
Les victimes, âgées de 10 à 87 ans, comptaient parmi elles une fillette, deux rabbins, un citoyen français, un policier à la retraite et deux survivants de la Shoah. Plusieurs actes de bravoure ont été salués, notamment celui du couple Boris et Sofia Gurman, tués en tentant de maîtriser l'un des tireurs et qualifiés de "héros" par le Premier ministre Anthony Albanese. En réponse à cette tuerie, la pire que le pays ait connue depuis des décennies, le gouvernement a annoncé un vaste programme de rachat d'armes à feu, le plus important depuis celui qui a suivi le massacre de Port Arthur en 1996. Le Premier ministre a souligné qu'il n'y avait "aucune raison" pour qu'un citoyen détienne un arsenal comme celui de l'un des assaillants, qui possédait légalement six armes. Un durcissement de la législation contre l'extrémisme et les discours de haine a également été promis.
Une journée de recueillement national a été organisée le dimanche suivant l'attaque, une semaine jour pour jour après le drame.
La plage de Bondi, rouverte cinq jours après les faits, est devenue un lieu de mémoire où des centaines de personnes se sont rassemblées pour rendre hommage aux victimes, notamment lors d'un cercle géant formé par des surfeurs et des nageurs dans l'océan.
La communauté juive a pour sa part exprimé que ses alertes concernant la montée de l'antisémitisme n'avaient pas été suffisamment entendues.
















