Tensions ravivées à la frontière libanaise après une incursion israélienne meurtrière



Jeudi, l'armée israélienne a mené une opération nocturne dans le village frontalier de Blida, au sud du Liban, au cours de laquelle un employé municipal, Ibrahim Salamé, a été tué par balle.
L'agence de presse officielle libanaise a qualifié l'incursion d'« sans précédent ».
Selon des témoins et des responsables locaux, M. Salamé dormait dans le bâtiment de la municipalité car il était de garde lorsqu'il a été abattu après que des soldats israéliens ont été entendus en train de crier.
L'armée israélienne a affirmé que son unité agissait contre une « infrastructure terroriste » du Hezbollah et qu'elle avait ouvert le feu sur un « suspect » représentant une « menace directe », précisant qu'une enquête était en cours.
Cette opération a suscité une condamnation unanime au Liban.
Le président Joseph Aoun a ordonné à l'armée, lors d'une réunion avec son commandant en chef Rodolphe Haykal, de « faire face à toute incursion israélienne » pour défendre le territoire.
Le Premier ministre Nawaf Salam a dénoncé une « agression flagrante contre la souveraineté » du pays.
Le Hezbollah a accusé Israël d'avoir abattu l'employé « de sang-froid ». Cet événement s'inscrit dans un contexte de tensions continues malgré le cessez-le-feu de novembre 2024.
Le même jour, Israël a mené d'autres opérations, notamment des frappes aériennes sur les villages d'al-Jarmak et Mahmoudiyé et la destruction d'un bâtiment à Adaissé. L'armée libanaise a saisi le mécanisme de surveillance du cessez-le-feu (regroupant Liban, Israël, États-Unis, France et ONU) pour demander la fin de ces violations, alors que les États-Unis continuent de faire pression pour le désarmement du Hezbollah, une demande que le mouvement rejette.
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