Shutdown aux États-Unis : une paralysie record aux lourdes conséquences sociales et politiques



En date du 5 novembre 2025, la paralysie budgétaire (« shutdown ») aux États-Unis a atteint son 36e jour, dépassant le précédent record de 35 jours établi en 2018-2019 sous la présidence de Donald Trump.
Cette situation résulte de l'incapacité du Congrès à s'accorder sur un budget depuis le 1er octobre.
Le point de blocage principal concerne les subventions pour les programmes d'assurance santé (« Obamacare »), dont les Démocrates exigent la prolongation, tandis que les Républicains proposent une simple extension du budget actuel.
Au Sénat, malgré une quatorzième tentative de vote, aucune mesure de financement temporaire n'a pu être adoptée, la majorité républicaine n'ayant pas atteint le seuil requis de 60 voix.
Pendant ce temps, la Chambre des représentants, contrôlée par les Républicains, ne s'est pas réunie depuis 47 jours, son président Mike Johnson estimant que la responsabilité incombe désormais au Sénat.
Les conséquences de cette paralysie sont profondes et multiples. Des centaines de milliers de fonctionnaires fédéraux (au moins 670 000) ont été mis au chômage technique sans solde, tandis que 730 000 autres, occupant des postes jugés « essentiels » comme les contrôleurs aériens ou les militaires, continuent de travailler sans être rémunérés.
Cette situation perturbe les services publics, notamment dans les aéroports.
Sur le plan économique, le Bureau du budget du Congrès estime une baisse durable du PIB de 7 milliards de dollars après quatre semaines de fermeture.
L'impact social est également majeur, avec une aide alimentaire (programme SNAP) qui sera réduite en novembre pour quelque 42 millions d'Américains faute de budget.
La responsabilité du blocage est majoritairement attribuée par les sondages au Parti républicain, qui contrôle les trois branches du gouvernement. Cependant, une enquête récente d'Ipsos montre que la part des sondés blâmant les Démocrates est en légère hausse, atteignant 33 %. Alors que des négociations auraient commencé entre des sénateurs des deux camps, le président Trump maintient une ligne dure, menaçant de geler l'aide alimentaire et appelant à modifier les règles du Sénat pour contourner l'obstruction démocrate.
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