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Des militants écologistes sont jugés pour des graffitis anti StocaMine tandis qu'un débat sur le plomb dans les munitions de chasse émerge

Deux controverses environnementales animent l'actualité en France, l'une concernant le procès de militants opposés au stockage de déchets toxiques de StocaMine, et l'autre portant sur un projet d'interdiction du plomb dans les munitions de chasse.
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Huit militants du collectif Extinction Rebellion comparaissent devant le tribunal de Saverne, dans le Bas-Rhin, ce lundi 22 décembre. Ils sont soupçonnés d'avoir tagué le message « StocaMine contamine » sur un pont à Dorlisheim le 2 novembre.

Cette action visait à protester contre la décision de justice de juin 2025 autorisant le confinement définitif de 42 000 tonnes de déchets toxiques sur le site de stockage des anciennes mines de potasse d'Alsace à Wittelsheim, à proximité d'une nappe phréatique. Les prévenus encourent des peines pouvant aller jusqu'à sept ans de prison et 100 000 euros d'amende. Suite à leur interpellation, les activistes avaient été placés en garde à vue pendant 46 heures, une durée que les défenseurs de l'environnement ont qualifiée de choquante, y voyant un signe du durcissement de la répression à leur égard.

Parallèlement, un autre débat environnemental agite la Thiérache, dans l'Aisne.

Il concerne une proposition de règlement européen (REACH) visant à interdire le plomb dans les munitions de chasse pour protéger la santé humaine et l'environnement.

Bien qu'aucune échéance ne soit fixée, les discussions pourraient débuter en 2026 ou 2027.

Cette perspective est vivement critiquée par le député Rassemblement National Eddy Casterman, lui-même chasseur, qui a qualifié cette mesure de « technocratique et punitive » dans une lettre au Premier ministre. En réponse, ce dernier a chargé la ministre de la Transition écologique et le ministre de la Ruralité d'examiner le dossier.

À l'inverse, les écologistes soutiennent cette interdiction.

Richard Kasprzyk, délégué territorial de la LPO Hauts-de-France, souligne que 30 000 à 40 000 tonnes de plomb seraient dispersées dans la nature chaque année au niveau européen, avec un risque de contamination des nappes phréatiques.

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