La Cour suprême brésilienne scelle le sort judiciaire de Jair Bolsonaro



La Cour suprême du Brésil a voté majoritairement pour rejeter l'appel de l'ex-président Jair Bolsonaro contre sa condamnation à 27 ans et trois mois de prison. Cette décision, qui sera officialisée le 14 novembre, maintient la peine prononcée en septembre pour cinq crimes, incluant la participation à une organisation criminelle armée et la tentative d'abolition violente de l'ordre démocratique.
Le rejet du recours a été acté par les votes de trois des quatre juges actuellement en fonction : Flavio Dino, Alexandre de Moraes et Cristiano Zanin.
Selon la Constitution brésilienne, un appel ne peut aboutir sans au moins deux voix discordantes, une condition qui n'a pas été remplie dans ce cas.
Jair Bolsonaro, qui nie toute implication dans un complot visant à renverser les résultats de l'élection présidentielle de 2022 remportée par Luiz Inácio Lula da Silva, est actuellement assigné à résidence dans le cadre d'une autre affaire.
Ses avocats ont annoncé leur intention de demander qu'il purge sa peine sous ce même régime, en invoquant des problèmes de santé.
L'affaire a des répercussions internationales.
L'ancien président d'extrême droite est soupçonné d'avoir sollicité l'aide de Donald Trump pour influencer la procédure. Ce dernier a qualifié la condamnation de son allié de « chasse aux sorcières » et a réagi en imposant des sanctions économiques au Brésil, notamment des droits de douane accrus et des restrictions de visa pour certains responsables brésiliens. Sur le plan national, cette décision continue de diviser profondément le Brésil : les partisans de Bolsonaro dénoncent une justice politisée, tandis que ses opposants y voient une victoire pour l'État de droit.
Articles
4Monde
Voir plus
La Russie a lancé une nouvelle attaque visant les infrastructures énergétiques ukrainiennes. En visite à Washington, le Premier ministre hongrois a obtenu de Donald Trump une dérogation aux sanctions américaines liées au pétrole russe. Retour sur les événements qui ont marqué la nuit du vendredi 7 au samedi 8 novembre 2025.

Le dessinateur et caricaturiste Chaunu croque au quotidien l’actualité française et internationale pour Ouest-France. Aujourd’hui, la COP30, la conférence internationale des États pour limiter le réchauffement climatique. Et à l’image du Christ rédempteur du Corcovado, il n’est pas encore l’heure de baisser les bras…

Après une semaine d’affrontements meurtriers à leur frontière commune, l’Afghanistan et le Pakistan avaient approuvé un accord de cessez-le-feu le 19 octobre. Mais le gouvernement taliban a fait état ce samedi de l’échec des négociations engagées pour aboutir à une trêve durable.





