Opération record à Rio : entre guerre contre le narcoterrorisme et « barbarie » policière



Une méga-opération policière menée le mardi 28 octobre 2025 dans des favelas du nord de Rio de Janeiro a entraîné la mort d'au moins 64 personnes, dont quatre policiers. Décrite par le gouverneur Claudio Castro comme la « plus grande de l'histoire » de l'État, l'intervention a mobilisé 2 500 agents, deux hélicoptères, 32 véhicules blindés et des engins de démolition. L'objectif était de combattre l'expansion territoriale du « Comando Vermelho », l'une des principales factions criminelles du Brésil, dans les ensembles de favelas du Complexo da Penha et du Complexo do Alemao, situés près de l'aéroport international. Le bilan, initialement de 18 suspects tués, s'est considérablement alourdi au fil de la journée pour atteindre 64 morts, dépassant le précédent record de 28 morts établi en 2021 dans la favela de Jacarezinho. Les autorités ont également annoncé l'arrestation de 81 individus et la saisie de 42 fusils d'assaut ainsi que d'une grande quantité de drogue. L'opération a paralysé la vie de plus de 200 000 résidents, avec la fermeture des écoles et des centres de santé, transformant les quartiers en « scènes de guerre » au milieu de tirs intenses et de barricades en feu. Le gouverneur Claudio Castro, proche de l'ex-président Jair Bolsonaro, a justifié l'ampleur de l'opération en parlant de « narcoterrorisme », publiant une vidéo montrant un drone policier larguant un projectile.
Cette stratégie est cependant vivement critiquée.
Des organisations de défense des droits humains et des spécialistes dénoncent l'inefficacité et la brutalité de ces interventions fréquentes. La commission des droits de l'homme de l'Assemblée législative de Rio a qualifié l'événement de « barbarie » et a annoncé qu'elle demanderait des comptes. En 2024, environ 700 personnes ont été tuées lors d'opérations policières à Rio de Janeiro.
Articles
84Monde
Voir plus
En septembre 2022, un incroyable mouvement de contestation sociale apparaît en Iran, mettant le statut des femmes au cœur des revendications. Quelle est sa nature ? ′′′ Il est exceptionnel, mais ce n’est pas le premier. Il se distingue par sa durée : près de cinq mois. Du fait de la dimension massive et sévère de la répression en Iran, les soulèvements ne peuvent pas s’installer longtemps. C’est pourquoi d’autres formes de contestation, qui ne passent pas par des manifestations, se sont développées. Par exemple, la campagne « Un million de signatures », dans les années 2000, demandait l’égalité des droits, avec comme figures Shirin Ebadi et Narges Mohammadi, qui […]Lire la suite : « Le mouvement “Femme, Vie, Liberté” va plus loin que le voile ; il appelle à la chute du régime islamique »

The Swiss-based trading house, which had offered to buy the Russian oil giant's international assets, called the accusation "fundamentally misinformed."

En déplacement à Belém avant le début de la COP30 , Emmanuel Macron a dénoncé les «prophètes de désordre» qui sèment le doute sur l’urgence climatique. Il a appelé à «choisir la science face à l’idéologie» et à accélérer la sortie des énergies fossiles. Des mots forts de la part du président Français. Emmanuel Macron a fustigé jeudi à Belém, en Amazonie brésilienne, les «prophètes de désordre» qui «sèment le doute quant à l'urgence climatique», et a appelé les dirigeants du monde à choisir le «multilatéralisme face au repli sur soi» et «la science face à l'idéologie». «Alors que s'ouvre la COP30», a déclaré le président français, «nous devons donc convoquer à nouveau l'esprit qui a présidé à l'adoption de l'accord de Paris» conclu il y a dix ans mais dont se retirent les États-Unis de Donald Trump, grands absents de la conférence annuelle de l'ONU sur le climat. «A ...

Dans le cadre de la COP30 qui se déroulera du 10 au 21 novembre à Belém, au Brésil, Emmanuel Macron était à Salvador de Bahia pour une rencontre avec le président brésilien Lula notamment.





