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Google dans le viseur de l'UE : enquête sur l'utilisation des contenus en ligne pour l'IA

L'Union européenne a lancé une enquête formelle contre Google, soupçonné d'abuser de sa position dominante en utilisant des contenus d'éditeurs et de créateurs pour entraîner ses services d'intelligence artificielle, en violation des règles de concurrence.
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L'Union européenne a annoncé mardi l'ouverture d'une enquête formelle sur Google afin de déterminer si le géant américain utilise de manière abusive les contenus en ligne pour développer ses services d'intelligence artificielle (IA), enfreignant ainsi les règles de la concurrence. La Commission européenne craint que Google ne tire un avantage inéquitable de sa position dominante au détriment des éditeurs de presse, des créateurs de contenu et de ses propres concurrents dans le secteur de l'IA.

L'enquête se concentre sur plusieurs pratiques potentiellement anticoncurrentielles.

D'une part, la Commission examine si Google utilise les contenus d'éditeurs en ligne et les vidéos de sa plateforme YouTube pour entraîner ses modèles d'IA et générer des résultats de recherche enrichis, sans offrir de compensation ni la possibilité pour les créateurs de s'y opposer. D'autre part, Bruxelles s'inquiète du fait que Google interdise spécifiquement à ses concurrents d'utiliser les vidéos de YouTube à des fins similaires, ce qui pourrait constituer une infraction supplémentaire. Teresa Ribera, vice-présidente de la Commission européenne chargée de la concurrence, a souligné que si l'IA apporte des innovations majeures, ce progrès ne doit pas se faire au détriment des principes fondamentaux. L'enquête vise donc à vérifier si Google a imposé des « conditions abusives » aux fournisseurs de contenu tout en désavantageant les développeurs d'IA concurrents. Cette action contre Google s'inscrit dans un contexte plus large de surveillance des géants de la technologie par Bruxelles.

La semaine précédente, la Commission avait déjà ouvert une enquête similaire visant Meta et l'intégration de fonctions d'IA dans sa messagerie WhatsApp, soupçonnant que les nouvelles règles pourraient exclure les fournisseurs tiers au profit du service Meta AI.

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Starlink en Afrique: Airtel Africa s’associe à la société d’Elon Musk pour connecter les mobiles au satellite

L’opérateur télécom Airtel Africa, présent dans 14 pays du continent, a annoncé mardi 16 décembre un partenariat avec Starlink, le fournisseur d’accès à internet par satellite de SpaceX, la société fondée par Elon Musk. Objectif : permettre aux téléphones mobiles de se connecter directement aux satellites, notamment dans les zones éloignées des réseaux terrestres de télécommunications. Une innovation destinée à améliorer la couverture dans les régions dites « zones blanches », non desservies par les infrastructures terrestres.

Source LogoRFI
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Source LogoLe Parisien
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