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Alliance Inédite contre le Gouvernement : La Gauche et le RN S'unissent pour Taxer les Multinationales

Lors de l'examen du projet de budget pour 2026, une alliance de circonstance entre la gauche et le Rassemblement National a mis le gouvernement en difficulté en adoptant plusieurs amendements visant à augmenter la fiscalité des grandes entreprises.
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L'examen du projet de budget pour 2026 à l'Assemblée nationale a été marqué par une série de votes défavorables au gouvernement, en raison d'une alliance inédite entre les partis de gauche et le Rassemblement National. Cette coalition hétéroclite a adopté plusieurs amendements alourdissant la fiscalité des grandes entreprises, des multinationales et des géants du numérique, rendant l'adoption finale du budget très incertaine et fragilisant la position de l'exécutif. Au cœur des débats, un amendement porté par La France Insoumise (LFI) et son président de la commission des finances, Éric Coquerel, a été voté avec le soutien de toute la gauche et du RN.

Il vise à taxer les bénéfices des multinationales proportionnellement à leur activité réelle en France pour lutter contre l'optimisation fiscale.

Selon son promoteur, cette mesure pourrait rapporter 26 milliards d'euros.

D'autres textes ont également été adoptés contre l'avis du gouvernement, notamment le doublement de la taxe GAFAM sur les géants du numérique, l'abaissement de 750 à 500 millions d'euros du seuil de déclenchement de l'impôt minimum mondial sur les bénéfices, une modification de la taxe sur les rachats d'actions portée par le RN, ainsi qu'une taxe exceptionnelle sur les "superdividendes" proposée par LFI. Ces votes ont provoqué de vives réactions au sein de la majorité et du gouvernement, qui dénoncent une "surenchère fiscale" et une "explosion de la fiscalité". Marc Fesneau, président du groupe Modem, a qualifié le texte de "budget bolchevique" et de "musée des horreurs", affirmant que son groupe ne le voterait pas.

Il critique particulièrement l'attitude des socialistes, accusés de "démagogie totale".

Du côté des entreprises, les grands patrons sont décrits comme "sidérés" par ce "coup de massue fiscal".

Bien que certains observateurs estiment ces mesures "inapplicables" ou susceptibles d'être modifiées par le Sénat, leur adoption en première lecture à l'Assemblée plonge les débats budgétaires dans une grande incertitude.

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