La réélection contestée de Paul Biya : un huitième mandat sous haute tension au Cameroun



Ce jeudi 6 novembre 2025, Paul Biya, au pouvoir depuis 43 ans, a été investi pour un nouveau septennat lors d'une cérémonie solennelle à l'Assemblée nationale à Yaoundé.
Il avait été proclamé vainqueur de l'élection présidentielle du 12 octobre avec 53,66 % des voix, selon les résultats officiels publiés par le Conseil constitutionnel.
Cependant, cette réélection est vivement contestée par son principal opposant, l'ancien ministre Issa Tchiroma Bakary, qui revendique également la victoire.
M. Tchiroma s'est proclamé « président élu par le peuple camerounais » et a dénoncé les résultats officiels.
Suite à l'annonce de la réélection de M. Biya le 27 octobre, des manifestations sporadiques, principalement composées de jeunes, ont été violemment réprimées, le gouvernement reconnaissant des « pertes en vies humaines » sans fournir de bilan précis. L'opposant a également appelé à des opérations « villes mortes » du 3 au 5 novembre, un appel qui a été diversement suivi à travers le pays, notamment dans ses fiefs de Garoua et Douala.
Face à cette contestation, le gouvernement a annoncé son intention d'engager des poursuites judiciaires contre Issa Tchiroma Bakary pour « appels répétés à l'insurrection », dont la localisation actuelle est inconnue.
Cette situation post-électorale tendue suscite l'inquiétude d'observateurs internationaux.
L'International Crisis Group (ICG) a alerté sur le risque d'aggravation des troubles, soulignant des « incohérences » dans les résultats et le danger que ce conflit ne dégénère dans un pays déjà fragilisé par une rébellion séparatiste dans ses régions anglophones.
L'Union européenne, l'Union Africaine et le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme ont déploré la répression violente et demandé l'ouverture d'une enquête.
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