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Avancées dans le traitement des cancers de la tête et du cou

Une nouvelle injection sous-cutanée, l'amivantamab, montre des résultats prometteurs pour les patients atteints de cancers de la tête et du cou en impasse thérapeutique. Ce traitement innovant pourrait marquer un tournant dans la prise en charge de ces maladies complexes.
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Une nouvelle option thérapeutique, l'amivantamab, suscite l'espoir pour les patients atteints de cancers de la tête et du cou (ORL) récidivants ou métastatiques. Les résultats d'un essai clinique, présentés lors du congrès 2025 de la Société européenne d’oncologie médicale (ESMO) à Berlin, démontrent l'efficacité de ce médicament pour des patients dont les traitements précédents, incluant chimiothérapie et immunothérapie, ont échoué. Ces cancers, qui touchent la bouche, le larynx ou le pharynx, sont de plus en plus liés au papillomavirus humain (HPV), notamment chez les hommes de moins de 60 ans.

L'amivantamab est un anticorps monoclonal bispécifique développé par Johnson & Johnson qui se distingue par un triple mécanisme d'action.

Premièrement, il bloque le récepteur EGFR, essentiel à la prolifération tumorale.

Deuxièmement, il inhibe la voie moléculaire MET, que les cellules cancéreuses utilisent pour échapper au traitement. Enfin, son innovation réside dans sa capacité à mobiliser le système immunitaire du patient, en activant les cellules tueuses naturelles (NK) pour qu'elles détruisent les cellules tumorales.

Un autre avantage majeur est son mode d'administration : une simple injection sous-cutanée, facilitant le traitement.

L'essai clinique Orig-AMI 4 a inclus 86 patients en impasse thérapeutique.

Les résultats intermédiaires ont révélé que 76 % des participants ont vu leur tumeur réduire de taille ou cesser de croître, avec une réponse observée en moyenne après six semaines.

La survie sans progression a atteint 6,8 mois en moyenne.

Le traitement a été bien toléré, les effets secondaires étant principalement des réactions cutanées légères à modérées, une nette amélioration par rapport à la toxicité des chimiothérapies traditionnelles.

Au-delà de l'efficacité clinique, cette approche met l'accent sur la qualité de vie des patients, comme l'illustre le cas de Carl Walsh, 59 ans, qui a retrouvé une vie quasi normale grâce au traitement. Les chercheurs espèrent lancer une étude de phase III plus large et étendre l'utilisation de l'amivantamab à d'autres types de cancers, tels que certaines formes de cancer du poumon ou colorectal. L'objectif est de transformer ce traitement de dernier recours en une option standard, efficace et accessible.

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