Tensions croissantes entre les États-Unis et le Venezuela



L'administration Trump a significativement renforcé sa présence militaire en mer des Caraïbes, où se trouvent désormais plus de 10 % des forces navales américaines déployées dans le monde.
Officiellement destinée à la lutte contre le narcotrafic, cette opération s'est traduite par au moins cinq frappes meurtrières contre des embarcations de narcotrafiquants présumés depuis début septembre, causant la mort d'au moins 27 personnes.
Washington n'a cependant pas communiqué de preuves attestant que ces bateaux transportaient de la drogue.
Parallèlement à cette pression militaire, Washington multiplie les actions politiques et secrètes.
L'administration américaine accuse Nicolas Maduro d'être à la tête d'un « régime narco-terroriste » et du « Cartel de los Soles ».
Le président Trump a récemment reconnu avoir autorisé la CIA à mener des opérations clandestines sur le sol vénézuélien, laissant présager un possible coup d'État, une option qu'il n'a pas exclue.
Cette menace est renforcée par la présence d'unités d'élite des forces spéciales américaines à proximité des côtes vénézuéliennes.
En réponse à cette escalade, le Venezuela a déployé des dizaines de milliers de soldats, dont 17 000 dans l'État de Tachira, près de la frontière avec la Colombie, afin d'élever son niveau de préparation opérationnelle. La crise provoque également des tensions au sein de l'appareil d'État vénézuélien. Des médias américains ont rapporté que des hauts responsables, dont la vice-présidente Delcy Rodríguez, auraient secrètement négocié avec Washington une éviction de Nicolas Maduro.
Mme Rodríguez a fermement démenti ces informations, les qualifiant de « guerre psychologique » et réaffirmant l'unité du commandement politico-militaire autour du président.
Malgré ces démentis, plusieurs articles font état de propositions vénézuéliennes, transmises via le Qatar, pour une démission de Maduro en échange d'un refuge en Turquie ou au Qatar.
Ces offres, qui auraient été approuvées par Maduro lui-même, auraient cependant été rejetées par l'administration Trump.
Dans ce contexte de confrontation, où la Chine et la Russie étendent également leur influence, Donald Trump a affirmé que Nicolas Maduro serait prêt à tout pour apaiser les tensions.
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