menulogo
Actualités 24
notifications
Notifications
notifications
Aucune notification non lue.
user
Close

Maladie d'Alzheimer : Entre détection précoce et espoirs nutritionnels, la recherche redéfinit les frontières de la maladie

De récentes découvertes sur la maladie d'Alzheimer mettent en lumière des signes avant-coureurs survenant des années avant les troubles de la mémoire, tout en explorant des pistes préventives liées à l'alimentation.
News ImageNews ImageNews Image

La recherche sur la maladie d'Alzheimer progresse sur plusieurs fronts, remettant en question les connaissances établies et ouvrant de nouvelles voies pour la détection et la prévention. Des études récentes soulignent que la pathologie évolue silencieusement pendant de longues années avant le diagnostic. Une équipe française a identifié des symptômes pouvant apparaître plus de 15 ans avant que la maladie ne soit cliniquement visible, tandis qu'une équipe américaine a découvert qu'elle déréglait l'horloge interne du cerveau, affectant le nettoyage des plaques amyloïdes bien avant les pertes de mémoire. Ces avancées sont complétées par des cas qui interrogent la communauté scientifique, comme le diagnostic d'Alzheimer chez un jeune homme de 19 ans en Chine.

Les recherches se penchent également sur les facteurs de risque et les mesures préventives, notamment à travers l'alimentation.

Il est établi que les femmes sont plus touchées par cette maladie neurodégénérative.

Parallèlement, le lien entre nutrition et santé cérébrale se confirme.

Des aliments comme les poissons gras, les épinards ou les noix sont déjà reconnus pour leurs bienfaits sur les fonctions cognitives.

Une nouvelle étude américaine, publiée dans The Journal of Nutrition, s'est spécifiquement intéressée à la consommation d'œufs. Menée sur 1 024 participants âgés suivis pendant près de sept ans, l'étude a révélé une association significative entre une consommation régulière d'œufs et un risque réduit de développer la maladie d'Alzheimer. Les personnes consommant des œufs au moins une fois par semaine présentaient un risque environ deux fois inférieur à celles qui en mangeaient moins d'une fois par mois.

Ces observations cliniques ont été confirmées par des analyses post-mortem.

Les chercheurs attribuent ces bienfaits potentiels à la richesse des jaunes d'œufs en choline, en acides gras oméga 3 et en lutéine, des nutriments essentiels à la santé cognitive. Bien que cette étude démontre une association et non un lien de cause à effet, elle suggère que des interventions diététiques simples pourraient jouer un rôle dans la réduction du fardeau de la maladie.

Articles

6