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Bombes Carbone : La Prolifération des Projets Fossiles Met en Péril les Objectifs Climatiques

Malgré les engagements climatiques internationaux, un nombre alarmant de nouveaux projets d'extraction d'énergies fossiles ont été lancés depuis 2021, compromettant gravement l'objectif de l'Accord de Paris.
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À l'approche de la 30e conférence de l'ONU sur le climat (COP30) à Belém, un consortium d'ONG (Éclaircies, Data for Good, Lingo et Reclaim Finance) a publié un rapport alarmant sur l'expansion continue de l'industrie fossile.

Depuis 2021, 28 projets d'extraction de très grande ampleur, surnommés « bombes carbone », ont été mis en service. Ces projets sont définis par leur capacité à générer plus d'un milliard de tonnes de CO2 sur leur durée de vie.

Au total, les organisations recensent 601 projets fossiles majeurs à travers le monde.

Au-delà de ces projets gigantesques, plus de 2 300 extractions de moindre ampleur ont également été approuvées ou lancées depuis 2021. Selon les données compilées, les émissions potentielles de l'ensemble de ces nouveaux projets miniers, pétroliers et gaziers représenteraient 11 fois le « budget carbone » restant pour limiter le réchauffement climatique à +1,5 °C, conformément à l'objectif de l'Accord de Paris. La Chine est le pays qui concentre le plus grand nombre de ces « bombes carbone » (43 %), suivie par la Russie (environ 9 %) et les États-Unis (5 %). De grandes entreprises occidentales figurent parmi les plus impliquées, dont TotalEnergies, qui serait engagée dans le « plus grand nombre de projets fossiles ». La compagnie réfute ces conclusions, les qualifiant de « biaisées ».

Les projets les plus émetteurs sont détenus par Saudi Aramco et l'entreprise chinoise CHN Energy.

Le rapport pointe également du doigt le rôle des établissements bancaires. Plusieurs grandes banques sont citées pour avoir injecté des dizaines de milliards de dollars dans des acteurs majeurs du pétrole et du gaz.

La Fédération bancaire française assure vouloir privilégier de plus en plus les énergies renouvelables.

Par ailleurs, une enquête révèle que la société financière Amundi aurait investi près d'un milliard et demi d'euros dans des géants des énergies fossiles via des fonds pourtant étiquetés comme durables.

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