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COP30 : Un rendez-vous manqué à Belém, l'ambition climatique face au mur des énergies fossiles

La 30e conférence des Nations unies sur le climat (COP30), qui s'est tenue au Brésil, s'est achevée sur un constat d'échec généralisé. L'accord final adopté après des semaines de négociations n'inclut aucun plan concret pour la sortie des énergies fossiles, principale cause du réchauffement planétaire.
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La 30e conférence des Nations unies sur le climat (COP30), qui s'est déroulée à Belém, au Brésil, en novembre 2025, a été largement perçue comme un échec et un rendez-vous manqué. Malgré de fortes attentes, le sommet s'est achevé le 22 novembre sur un accord final jugé décevant, notamment en raison de son incapacité à s'attaquer à la principale source du réchauffement climatique. Le point de friction majeur et l'échec le plus saillant de la conférence résident dans l'absence totale, dans le texte final, d'un plan ou même d'une mention claire engageant les pays à sortir des énergies fossiles (pétrole, gaz et charbon).

Cette lacune, dix ans après l'accord de Paris, a été unanimement soulignée comme une déception majeure.

La COP30, qui se voulait celle de « l'action » et un « sommet des peuples » réconciliant justice sociale et ambitions climatiques, a au contraire mis en lumière la fragilité du processus onusien, pris en étau sous le poids des industries fossiles. Ce résultat s'inscrit dans un contexte global difficile, qualifié de « backlash écologique », et fait suite à deux COP précédentes déjà jugées en demi-teinte.

Outre la question des combustibles fossiles, peu d'avancées ont été notées sur d'autres dossiers cruciaux comme les financements climatiques ou la lutte contre la déforestation.

Cet échec révèle également des fractures au sein de l'ordre mondial.

L'incapacité à s'accorder sur une feuille de route pour l'élimination progressive des fossiles a mis en évidence l'isolement croissant de l'Union européenne, dont les ambitions climatiques semblent en décalage avec une partie du reste du monde.

Malgré ce bilan négatif, un article note que le principe du multilatéralisme a tout de même résisté. Des manifestations, notamment de militants autochtones le 17 novembre, ont eu lieu en marge du sommet.

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