Airbags Takata : le gouvernement durcit le contrôle technique et accentue la pression sur les constructeurs



Considéré comme l'un des plus grands scandales de l'histoire automobile, l'affaire des airbags Takata, provoquée par l'utilisation de nitrate d'ammonium sensible à l'humidité, entraîne un durcissement de la réglementation en France. Le gouvernement a annoncé des mesures significatives qui entreront en vigueur dès le 1er janvier 2026, visant à retirer de la circulation les véhicules jugés dangereux. La principale mesure concerne le contrôle technique.
À partir de cette date, tout véhicule faisant l'objet d'une campagne de rappel de type "stop drive" pour un airbag Takata sera systématiquement recalé. Cette décision entraînera une contre-visite obligatoire et, de fait, une immobilisation du véhicule tant que la réparation n'aura pas été effectuée.
Selon les articles, 1,3 million de véhicules seraient concernés par ces nouvelles dispositions. En revanche, l'éventualité d'une annualisation du contrôle technique pour les voitures de plus de dix ans semble s'éloigner.
Le gouvernement a également rappelé aux constructeurs automobiles leurs responsabilités dans ce dossier, les exhortant à aider les conducteurs concernés.
Les automobilistes sont quant à eux appelés à vérifier si leur véhicule est impliqué dans une campagne de rappel.
Dans ce contexte, Xavier Chardon, PDG de Citroën, a précisé lors d'une intervention sur TF1 qu'il restait encore "10%" des modèles C3 concernés à prendre en charge pour remplacer les airbags potentiellement dangereux.










