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Un suspect de 22 ans a été interpellé après la cyberattaque contre le ministère de l'Intérieur

Un jeune homme de 22 ans a été interpellé dans le cadre de l'enquête sur la cyberattaque d'envergure qui a visé le ministère de l'Intérieur, une intrusion qualifiée de "très grave" par le gouvernement.
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Un homme de 22 ans a été interpellé et placé en garde à vue le mercredi 17 décembre en Haute-Vienne, dans le cadre de l'enquête sur la cyberattaque ayant visé les serveurs du ministère de l'Intérieur.

L'arrestation a été menée par l'Office anti-cybercriminalité (OFAC).

Le suspect, arrêté à Limoges, est déjà connu des services de police et de justice, ayant été condamné pour des faits similaires par le passé. L'attaque, qualifiée de "très grave" par le ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez, s'est déroulée dans la nuit du 11 au 12 décembre. Les pirates se sont introduits dans les systèmes informatiques en utilisant une technique de phishing (hameçonnage) sur les messageries professionnelles de policiers et de gendarmes.

Selon le ministre, ce mode opératoire a été rendu possible par des "imprudences" et un manque "d'hygiène numérique", des codes d'accès ayant été échangés en clair, en dépit des règles de sécurité. Grâce à cette intrusion, les hackers ont eu accès à des données sensibles issues de fichiers de police, notamment le fichier des traitements d'antécédents judiciaires (TAJ) et le fichier des personnes recherchées (FPR). Un groupe se présentant sous le nom d'"Indra" a revendiqué l'attaque sur un forum de cybercriminalité, menaçant de diffuser des millions de données si une rançon n'était pas payée. Laurent Nuñez a indiqué que "quelques dizaines de fiches" avaient été extraites, tandis que d'autres informations font état d'une centaine de fiches du TAJ consultées et dérobées.

En réponse à cette faille de sécurité, le gouvernement a annoncé des mesures de "remédiation" immédiates. Celles-ci incluent la fermeture de certains comptes et l'imposition systématique de la double authentification pour les agents, ce qui créera un "cadre de travail beaucoup plus contraint". Une enquête judiciaire a été ouverte par la section de lutte contre la cybercriminalité du parquet de Paris et confiée à l'OFAC, en lien avec l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi), qui a été saisie pour renforcer les systèmes en profondeur. Une enquête administrative interne a également été lancée.

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