Brigitte Macron face à la haine en ligne : le procès de la rumeur transphobe



Lundi et mardi, dix personnes âgées de 41 à 60 ans seront jugées par le tribunal correctionnel de Paris pour des faits de "cyberharcèlement sexiste" visant l'épouse du chef de l'État, Brigitte Macron.
Les prévenus, qui incluent un élu, un galeriste, un enseignant, un informaticien et une médium, sont soupçonnés d'avoir participé à un "raid numérique" en propageant des propos malveillants sur son genre et sa sexualité.
Au cœur de cette affaire se trouve une rumeur transphobe, apparue dès 2017 et devenue virale, affirmant que Brigitte Macron serait née homme sous le nom de Jean-Michel Trogneux, son frère. Certains prévenus ont également qualifié sa relation avec Emmanuel Macron de "pédophilie", selon le parquet de Paris.
Face à cette vague de haine en ligne, Brigitte Macron a déposé plainte le 27 août 2024, déclenchant une enquête préliminaire pour "cyberharcèlement et provocation à commettre une infraction".
Parmi les personnes poursuivies figurent des personnalités connues sur les réseaux sociaux, comme le publicitaire Aurélien Poirson-Atlan, plus connu sous le pseudonyme de "Zoé Sagan" sur X, et Delphine J., une médium se présentant comme la journaliste "Amandine Roy". Cette dernière est identifiée comme l'une des premières à avoir relayé la fausse information.
Son avocate soutient qu'elle "n'a fait que rebondir sur l'actualité" sans intention de nuire.
Cette affaire judiciaire en France s'inscrit dans un contexte plus large de lutte contre la désinformation.
Fin juillet, le couple présidentiel a également engagé des poursuites pour diffamation aux États-Unis contre Candace Owens, une militante d'extrême-droite américaine qui a consacré un podcast à cette même rumeur.
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