Boeing face à l'impasse : la grève dans les usines de défense se prolonge après un nouveau rejet syndical

La grève qui paralyse plusieurs usines militaires de l'avionneur américain Boeing depuis près de trois mois se poursuit, les salariés syndiqués ayant rejeté pour la quatrième fois une nouvelle proposition d'accord de la direction.

Un mouvement social d'envergure paralyse plusieurs sites de production militaire de Boeing aux États-Unis.

Débutée le 4 août, la grève dure depuis 83 jours et concerne environ 3 200 salariés membres du syndicat des machinistes (IAM).

Les usines affectées sont situées à Saint Louis et Saint Charles dans le Missouri, ainsi qu'à Mascoutah dans l'Illinois, où sont fabriqués des appareils militaires.

Dimanche 26 octobre, les adhérents du syndicat ont rejeté pour la quatrième fois une proposition d'accord social présentée par la direction de l'avionneur. Cette offre, qui portait sur une période de cinq ans, incluait notamment des hausses de salaires de 45 % sur la durée de l'accord ainsi que des congés supplémentaires.

Malgré ces propositions, le mouvement a été maintenu, prolongeant la paralysie des usines concernées.

Les articles soulignent que cette grève survient alors que l'entreprise Boeing est déjà décrite comme étant « en crise ».

Le syndicat IAM maintient ainsi sa position de défi face à la direction du constructeur aéronautique.