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La France enregistre plus de décès que de naissances en 2024 une première depuis la Seconde Guerre mondiale

Un rapport de l'Institut national d'études démographiques (Ined) révèle un tournant démographique historique pour la France. Pour la première fois depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le nombre de décès en France métropolitaine a dépassé celui des naissances en 2024.
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Selon les données publiées en décembre 2025 par l'Ined, l'année 2024 a marqué une rupture inédite depuis plus d'un siècle hors périodes de guerre.

En France métropolitaine, 630 000 décès ont été enregistrés pour seulement 629 000 naissances, entraînant un solde naturel négatif.

Cette situation inverse une tendance de longue date où la croissance de la population était assurée par un excédent des naissances sur les décès. Ce basculement s'explique par la conjonction de deux phénomènes : une baisse continue de la natalité, qui touche tous les territoires, et une augmentation du nombre de décès due à l'arrivée à des âges avancés des générations du « baby-boom ». Malgré ce solde négatif dans l'Hexagone, la population totale de la France a légèrement augmenté pour atteindre 68,6 millions d'habitants au 1er janvier 2025.

Cette faible croissance est en partie due aux départements d'Outre-mer, où le solde naturel reste légèrement positif.

La croissance démographique globale du pays (+169 000 habitants) repose désormais quasi exclusivement sur le solde migratoire.

En 2024, celui-ci était estimé à +152 000 personnes, devenant le moteur principal de l'augmentation de la population. Sans l'immigration, la population française serait déjà en déclin.

En parallèle, 343 000 premiers titres de séjour ont été délivrés cette même année.

L'Ined note que même dans les campagnes, la croissance démographique est uniquement attribuable à l'arrivée de nouveaux résidents. L'institut prévient que la tendance à la baisse des naissances devrait « vraisemblablement » se poursuivre dans les années à venir, ce qui conduira à un vieillissement inéluctable de la population.

Toutefois, l'économiste David Duhamel explique qu'il s'agit de « l'évolution normale, attendue et prévisible d'un pays européen moderne ».

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