menulogo
Actualités 24
notifications
Notifications
notifications
Aucune notification non lue.
user
Close

Victoire historique pour le RN : l'Assemblée dénonce l'accord franco-algérien de 1968 à une voix près

Pour la première fois dans l'histoire de l'Assemblée nationale, une proposition de résolution du Rassemblement national a été adoptée, jeudi 30 octobre. Le texte, approuvé à une seule voix de majorité, vise à dénoncer l'accord de 1968 qui régit l'immigration des ressortissants algériens en France.
News ImageNews ImageNews Image

Un vote qualifié d'« historique » par Marine Le Pen a secoué l'Assemblée nationale, qui a adopté une proposition de résolution du Rassemblement national (RN) par 185 voix contre 184.

Ce texte, bien que non contraignant pour le gouvernement, appelle à « dénoncer » l'accord franco-algérien de 1968, qui accorde des clauses spécifiques aux citoyens algériens en matière de circulation, de séjour et d'emploi en France.

Il s'agit de la toute première fois qu'un texte présenté par le RN est approuvé par l'hémicycle. La résolution a été adoptée grâce aux voix de l'alliance RN-UDR, ainsi qu'à l'appui de la moitié des députés des groupes Les Républicains (LR) et Horizons, le parti d'Édouard Philippe. À l'inverse, les groupes de gauche, les macronistes et le gouvernement s'y sont opposés. Le leader de La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a fustigé une « honte », accusant le RN de « continuer sans fin les guerres du passé ». Marine Le Pen a pour sa part insisté sur le fait que « plus rien ne justifie le maintien de cette convention » et a demandé au gouvernement de tenir compte du vote du Parlement. Le résultat très serré du scrutin a déclenché une vive polémique, centrée sur l'absentéisme de nombreux députés, notamment dans le camp présidentiel.

Des figures de la gauche, comme Olivier Faure (PS) et Cyrielle Chatelain (Écologistes), ont directement mis en cause l'absence de Gabriel Attal, chef du parti et du groupe macroniste, affirmant que sa voix avait manqué pour faire barrage au RN.

Seuls 30 des 92 députés macronistes étaient présents pour voter contre la proposition.

Paradoxalement, Gabriel Attal avait lui-même appelé en janvier à dénoncer cet accord.

Son groupe s'est toutefois opposé au texte du RN, un de ses membres, Charles Rodwell, évoquant le risque d'un « vide juridique » qui pourrait provoquer un « déferlement migratoire », une analyse contestée par le RN.

Articles

189
Voir plus▼

Politique

Voir plus
categoryVoir toute la rubrique