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Reprise des exportations bovines : un pari économique face à une épidémie persistante

Le gouvernement français a annoncé la reprise des exportations de bovins à partir du 1er novembre, mettant fin à une suspension de quinze jours destinée à enrayer la dermatose nodulaire contagieuse. Cette décision intervient pour soutenir une filière sous tension, bien que l'épizootie continue de progresser dans certaines régions.
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Après une suspension de quinze jours mise en place le 18 octobre pour freiner la propagation de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), le ministère de l'Agriculture, par la voix de la ministre Annie Genevard, a autorisé la reprise des exportations de bovins français dès le 1er novembre. Cette décision, qualifiée d'anticipée, vise à "préserver la situation économique de la filière bovine" qui exporte annuellement pour plus d'un milliard d'euros de jeunes bovins, principalement vers l'Italie et l'Espagne. La suspension avait provoqué l'inquiétude des éleveurs et de la FNSEA, le syndicat agricole majoritaire, qui craignaient une chute des prix et des coûts supplémentaires liés à l'alimentation des animaux bloqués.

La Fédération nationale bovine (FNB) a salué la reprise, estimant que les prix ne devraient pas baisser en raison d'un marché déjà tendu par la diminution du cheptel français. La FNB appelle par ailleurs le gouvernement à négocier des accords bilatéraux avec l'Italie et l'Espagne pour permettre les échanges depuis les zones où la vaccination est obligatoire. Cette reprise des échanges ne concerne cependant que les zones indemnes de la maladie.

Elle est décidée alors que la situation sanitaire reste préoccupante.

L'épizootie continue en effet de progresser, notamment dans les Pyrénées-Orientales et le Jura, où quinze nouveaux foyers ont été détectés au cours des trois dernières semaines. Depuis le début de la crise, 95 foyers ont été recensés dans 63 élevages, conduisant à l'abattage de plus de 2 600 animaux, conformément à la stratégie gouvernementale contestée par certains syndicats.

Le ministère affirme toutefois qu'aucun nouveau foyer n'est apparu hors des zones déjà réglementées. Des mesures strictes restent en vigueur, telles que des contrôles renforcés dans les centres de rassemblement jusqu'au 16 novembre et l'interdiction des rassemblements festifs avec des animaux sur tout le territoire.

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