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Cybermenace contre l'État : Le ministère de l'Intérieur renforce sa sécurité après une attaque

Le ministère de l'Intérieur a ouvert une enquête et renforcé ses mesures de sécurité après la détection d'« activités suspectes » ciblant ses serveurs de messagerie, mettant en lumière la vulnérabilité croissante face à la cybercriminalité.
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Le ministère de l'Intérieur, aussi connu sous le nom de Place Beauvau, a confirmé jeudi avoir découvert des « activités suspectes visant des serveurs de messagerie ».

En réponse à cette menace, une enquête a été immédiatement ouverte pour en identifier l'origine et déterminer l'ampleur exacte.

L'analyse de ces actions est actuellement en cours.

Conformément aux procédures, les faits ont été signalés à la procureure de Paris, Laure Beccuau. Selon une information de BFMTV, les investigations ont été confiées à l'Office anticybercriminalité (Ofac). Le ministère a précisé que la situation est suivie de près par les autorités compétentes et qu'il bénéficie du soutien de l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi) pour gérer cet incident. Afin de « circonscrire la menace », plusieurs actions ont été mises en œuvre sans délai.

Le ministère a décidé de renforcer ses mesures de cybersécurité, notamment par une analyse proactive des serveurs et des boîtes de messagerie.

La mise en place systématique de la double authentification pour les agents a également été annoncée.

Par ailleurs, un rappel des règles et des usages indispensables de « l'hygiène numérique » a été adressé à l'ensemble du personnel.

Cet événement s'inscrit dans un contexte de cybercriminalité en forte hausse. Un article rappelle une récente fuite de données personnelles concernant 1,2 million de Français via un service de l'Urssaf, soulignant les risques graves d'usurpation d'identité : crédits à la consommation frauduleux, amendes impayées ou encore fraudes aux prestations sociales. La plateforme Cybermalveillance.gouv a d'ailleurs enregistré une augmentation vertigineuse des demandes d'assistance pour violations de données personnelles, avec une hausse de 82 % en 2024, après une progression de 93 % l'année précédente.

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