Héritage assassiné : 30 ans après la mort de Rabin, le souvenir de la paix hante un Israël divisé



Trente ans après son assassinat, la mémoire de l'ancien Premier ministre israélien Yitzhak Rabin a été honorée par des dizaines de milliers de personnes.
Le rassemblement principal s'est déroulé le samedi 1er novembre à Tel Aviv, sur le lieu même où il a été tué le 4 novembre 1995.
Fait notable, aucun représentant du gouvernement n'a participé à ces cérémonies commémoratives.
Ancien militaire devenu artisan du dialogue avec les Palestiniens, Yitzhak Rabin a été assassiné par un fondamentaliste juif deux ans après avoir signé les accords de paix d'Oslo.
Cet événement, qualifié de « choc horrible », a sidéré le monde et continue de marquer profondément la société israélienne. Aujourd'hui, l'héritage de Rabin et son message de paix semblent s'être effacés dans le pays, selon des analystes comme le politologue Denis Charbit. Le journaliste Michaël Darmon souligne que cet assassinat peine à trouver sa place dans le « roman national israélien ».
La mort de Rabin hante toujours le camp de la paix, d'autant plus affaibli par la guerre du 7-Octobre, la plus longue de l'histoire du pays.
Cette commémoration résonne de manière particulière dans le contexte politique actuel.
L'héritage du leader travailliste est jugé particulièrement pertinent alors que l'extrême droite, présente au sein du gouvernement, partage l'idéologie de son meurtrier, rendant la réflexion sur son héritage d'autant plus complexe pour l'avenir d'Israël.
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