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Le groupe Galeries Lafayette négocie la vente des murs du BHV à un investisseur anglo-saxon

Après l'échec des négociations avec la Société des grands magasins (SGM), le groupe Galeries Lafayette a annoncé être entré en pourparlers exclusifs avec un investisseur anglo-saxon pour la cession des murs de l'emblématique BHV Marais. Cette nouvelle étape intervient au lendemain de l'expiration de la promesse de vente initiale.
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Le groupe Galeries Lafayette a annoncé ce samedi être entré en « négociations exclusives » avec un investisseur anglo-saxon en vue de la cession des murs du BHV Marais. La transaction, qui pourrait être finalisée dès janvier, est envisagée aux mêmes conditions que celles prévues initialement avec la Société des grands magasins (SGM), pour un montant estimé entre 300 et 400 millions d'euros.

Le nom de cet investisseur, présenté comme un « acteur disposant d’une expertise reconnue dans la gestion d’actifs immobiliers », n'a pas été dévoilé.

Cette opération se ferait en accord avec le groupe SGM de Frédéric Merlin, qui conserverait l'exploitation du grand magasin parisien. L'investisseur anglo-saxon interviendrait donc comme un partenaire financier pour boucler le rachat des murs, une solution qui permet à SGM de maintenir son projet. Le groupe SGM, qui est propriétaire du fonds de commerce du BHV depuis 2023, cherchait activement un nouveau partenaire financier depuis plusieurs semaines. Ce rebondissement fait suite à l'échec du montage financier initial.

La promesse de vente entre les Galeries Lafayette et SGM a expiré le vendredi 19 décembre.

Début octobre, la Banque des territoires, qui devait s'associer à SGM pour racheter les murs, s'était brusquement retirée des négociations.

L'organisme public avait invoqué une « rupture de confiance » après avoir appris « par voie de presse » le partenariat conclu entre le BHV et le géant chinois de la fast fashion, Shein. La Banque des territoires avait jugé que le modèle de Shein ne correspondait pas à ses valeurs. Face à l'incertitude entourant le dossier, la mairie de Paris s'était également positionnée. La maire Anne Hidalgo avait déclaré que la capitale souhaitait racheter le BHV « s'il est mis en vente », le qualifiant de « bien commun » à préserver. Son adjoint en charge du commerce, Nicolas Bonnet Oulaldj, avait précisé que la ville pourrait se positionner si la SGM n'était pas en capacité de finaliser la vente après le 19 décembre.

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