menulogo
Actualités 24
notifications
Notifications
notifications
Aucune notification non lue.
user
Close

Budget 2026 : Le Sénat s'oppose aux nouveaux impôts et prépare un plan d'économies drastiques

Alors que les débats sur le projet de loi de finances pour 2026 sont en cours à l'Assemblée nationale, le Sénat prépare une refonte majeure du texte, privilégiant les économies budgétaires à la hausse des prélèvements.
News ImageNews ImageNews Image

Le rapporteur général du Budget au Sénat, Jean-François Husson (LR), a présenté le 5 novembre son rapport sur le projet de loi de finances (PLF) pour 2026, affichant sa ferme intention de revoir en profondeur la copie du gouvernement, potentiellement amendée par les députés. Face à ce qu'il qualifie de « monstruosités » et de « foire aux créations fiscales » votées à l'Assemblée nationale, la majorité sénatoriale entend proposer une direction alternative claire pour le budget, axée sur la réduction des dépenses.

M. Husson critique vivement l'« accroissement massif des prélèvements fiscaux » et les nouveaux impôts qui constituent des « irritants ».

Il cite notamment la majoration de la surtaxe de l'impôt sur les sociétés, la hausse de la taxe sur les géants du numérique, la taxe sur les multinationales et le rétablissement de l'exit tax. Il considère la reconduction de la surtaxe sur l'impôt sur les sociétés comme un « reniement total » et un « coup de poignard » pour les entreprises françaises, rappelant que la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, s'était engagée à ne pas la maintenir. La stratégie du Sénat se concentrera sur la réduction des dépenses publiques plutôt que sur l'augmentation des impôts ou l'examen des niches fiscales. Jean-François Husson a annoncé que la majorité sénatoriale fera « tout ce qu'il faut pour baisser le niveau des dépenses publiques ».

Il s'inquiète de l'assouplissement de l'objectif de déficit (fixé à 4,7 % du PIB) et juge l'hypothèse de croissance du gouvernement « légèrement surévaluée ».

Pour le Sénat, l'année 2026 représente une « fenêtre de tir » pour réaliser un effort budgétaire significatif.

Plusieurs pistes d'économies ont été identifiées.

Celles-ci incluent le programme d'investissements France 2030, les surbudgétisations dans l'Éducation nationale, l'aide médicale d'État (AME), l'aide publique au développement, le pass culture, ainsi que le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. Le rapporteur général critique également l'augmentation des effectifs de l'État (+8 459 ETP), jugée contradictoire avec les objectifs fixés.

Enfin, il souhaite limiter l'effort demandé aux collectivités territoriales à 2 milliards d'euros, contre près de 5 milliards prévus par le gouvernement.

Articles

34
Voir plus▼

Politique

Voir plus
categoryVoir toute la rubrique