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Duralex : L'épargne populaire à la rescousse d'un patrimoine industriel

La célèbre verrerie française Duralex, emblème des cantines scolaires, se tourne vers le financement participatif pour consolider sa reprise par ses salariés et financer son avenir.
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Connue pour ses verres trempés quasi incassables et les chiffres gravés dans leur fond qui ont animé des générations de cours de récréation, la verrerie Duralex fait face à un nouveau défi. Fondée en 1945 à La Chapelle-Saint-Mesmin dans le Loiret, l'entreprise a été placée en redressement judiciaire au printemps 2024, fragilisée notamment par la hausse des coûts de l'énergie. Elle a été sauvée de la liquidation par ses salariés qui l'ont reprise sous la forme d'une Société coopérative et participative (Scop).

Bien que le chiffre d'affaires de fin d'année soit attendu à 32 millions d'euros, l'équilibre financier n'est pas encore atteint, la barre étant fixée à 35 millions d'euros.

Pour assurer sa pérennité et son développement, Duralex a lancé le 3 novembre une campagne de financement participatif sur la plateforme Lita.

L'objectif est de lever 5 millions d'euros auprès du grand public. Cette somme viendra compléter 10 millions d'euros déjà sécurisés auprès de banques et de la région. Les fonds récoltés seront alloués à la modernisation de l'usine, à l'élargissement des gammes de produits et à la création d'une nouvelle ligne de production. La campagne, qui a déjà récolté plus de 2,6 millions d'euros, a débuté par une phase de réservation avant son ouverture officielle mi-novembre. L'appel à l'épargne populaire est accessible à partir d'un investissement minimum de 100 euros.

Les souscripteurs se verront proposer un rendement de 8 % par an pendant sept ans, période durant laquelle le capital sera bloqué.

L'investissement offre également une défiscalisation de 18 % la première année.

Le directeur général, François Marciano, précise qu'il s'agit d'un "placement à risque" : en cas de faillite, les investisseurs pourraient perdre leur mise.

Il se montre néanmoins confiant, soulignant que le risque est "très minimisé" par l'engagement des 240 salariés qui ont déjà prouvé leur détermination à sauver l'entreprise.

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