Étau économique sur Moscou : les sanctions occidentales ciblent le pétrole russe et ravivent les tensions mondiales



Dans un tournant majeur, l'administration du président américain Donald Trump a annoncé, le jeudi 23 octobre 2025, ses premières sanctions d'importance contre la Russie, ciblant directement les géants pétroliers Rosneft et Lukoil.
Ces entreprises, qui représentent plus de la moitié des exportations russes de pétrole, sont désormais interdites de transactions avec tout acteur souhaitant maintenir des relations avec les États-Unis. Cette action a été coordonnée avec l'Union européenne, qui a adopté le même jour son 19ème paquet de mesures restrictives.
Celles-ci prévoient notamment la fin des importations de gaz naturel liquéfié (GNL) russe d'ici 2027 et ajoutent 117 navires et près de 70 entreprises à la liste des entités sanctionnées pour aide au contournement des sanctions.
L'objectif avoué, selon le président français Emmanuel Macron, est d'impacter "clairement le financement de l'effort de guerre en Russie".
L'impact de cette double annonce a été immédiat sur l'économie russe.
La bourse de Moscou a replongé, le rouble s'est affaibli pour passer nettement sous la barre des 100 roubles pour un euro, et le prix du baril de pétrole de l'Oural a chuté, contrastant avec la hausse des cours mondiaux. Ces indicateurs financiers dans le rouge témoignent de la pression exercée sur une économie russe déjà ralentie par près de quatre ans de conflit. La réaction de Moscou a été vive, qualifiant ces mesures d'"acte de guerre" par la voix de Dmitri Medvedev.
Le président Vladimir Poutine, tout en jugeant les sanctions "sérieuses", a dépêché son émissaire économique, Kirill Dmitriev, à Washington pour des "discussions".
Le contexte s'inscrit dans des tensions géopolitiques plus larges, impliquant la Chine.
Les sanctions américaines, par leur nature extraterritoriale, menacent les entreprises chinoises commerçant avec la Russie, déclenchant une escalade de mesures et contre-mesures tarifaires entre Washington et Pékin qui met en péril la mondialisation.
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