Argentine : le pari risqué de Javier Milei aux élections législatives



Les Argentins sont appelés aux urnes pour renouveler une partie du Congrès, un vote crucial pour Javier Milei.
Élu en 2023, son parti, La Libertad Avanza, est très minoritaire dans les deux chambres, ce qui entrave la mise en œuvre de son programme d'austérité et de dérégulation.
L'objectif est donc de renforcer sa majorité pour poursuivre ses réformes.
Face à lui se dresse la coalition de centre-gauche Fuerza Patria, menée par Axel Kicillof, gouverneur de la province de Buenos Aires. Le bilan économique du président est au cœur de la campagne et divise l'opinion. Si sa politique a permis de faire chuter drastiquement l'inflation annuelle de près de 300 % à environ 32 %, le pays reste plongé dans la récession, avec un chômage industriel en hausse et un crédit en berne. Cette situation économique fragile, symbolisée par la chute du peso après une défaite électorale à Buenos Aires en septembre, inquiète et déçoit une partie de l'électorat.
En baisse dans les sondages, Javier Milei est également affaibli par des scandales de corruption visant son entourage, notamment sa sœur Karina Milei, Secrétaire générale de la présidence. Pour regagner du terrain, il a concentré ses efforts sur la jeunesse des quartiers populaires, comme dans la région de Cordoba, afin de la convaincre de tourner la page du gauchisme. Malgré ces difficultés internes, le président argentin bénéficie d'un soutien international de poids : celui de l'administration de Donald Trump. Les États-Unis ont annoncé une aide potentielle sous la forme d'un échange de devises de 20 milliards de dollars, explicitement conditionnée à une victoire politique de Milei. Un projet de centre de données de 25 milliards de dollars avec OpenAI est également mentionné. Cet appui, impopulaire auprès de 48 % de l'électorat de Trump, pourrait viser à protéger les intérêts d'investisseurs américains proches de l'administration républicaine ayant massivement investi en Argentine.
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