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Accord UE-Mercosur : Le virage prudent d'Emmanuel Macron

Après des années de réticence, le président français Emmanuel Macron a opéré un changement de ton notable concernant l'accord commercial controversé entre l'Union européenne et le Mercosur. Il se dit désormais « plutôt positif » quant à sa validation, sous réserve de garanties solides pour les filières françaises.
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En marge d'un sommet des chefs d'État à Belém, au Brésil, qui précède la COP30, Emmanuel Macron a exprimé une position « plutôt positive » sur la possibilité d'accepter l'accord commercial entre l'Union européenne (UE) et le Mercosur.

Ce changement de ton, après une longue période d'opposition, est conditionné à l'intégration effective de « clauses de sauvegarde » destinées à protéger les intérêts agricoles et économiques de la France.

Le président a toutefois souligné qu'il restait « vigilant » sur ce dossier.

Selon le chef de l'État, les demandes françaises ont été entendues par la Commission européenne. Celle-ci a non seulement donné une réponse favorable concernant les clauses de sauvegarde, mais a également prévu des soutiens spécifiques, notamment pour le secteur de l'élevage. Les garanties obtenues par Paris incluent un renforcement des protections du marché intérieur et un durcissement de l'union douanière afin de prémunir les filières françaises de ce que le monde agricole qualifie de « concurrence déloyale » sud-américaine. Emmanuel Macron a insisté sur la cohérence de sa position, rappelant avoir toujours jugé l'accord « inacceptable en l'état » et que les modifications en cours visaient justement à répondre à ces objections. Il a précisé que la Commission européenne devait encore finaliser les détails de ces garanties avec les pays du Mercosur « dans les semaines qui viennent » avant une adoption définitive. Signé fin 2024 après plus de vingt ans de négociations et adopté par la Commission européenne le 3 septembre 2025, le traité doit encore être ratifié par les 27 États membres de l'UE.

La dynamique politique semble s'accélérer récemment.

Une rencontre entre le président brésilien Lula et la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a révélé une volonté commune de signer l'accord lors du sommet du Mercosur prévu le 20 décembre à Rio de Janeiro, laissant entrevoir une issue favorable pour ce traité longtemps bloqué par les réticences françaises.

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