La Russie tempère les espoirs de paix en Ukraine et revendique le contrôle de Koupiansk



Les récentes négociations de paix sur l'Ukraine, tenues à Berlin entre les délégations ukrainienne et américaine, ont été qualifiées de « progrès constructifs » par le président Volodymyr Zelensky.
Cet optimisme, partagé par Donald Trump qui a évoqué un accord « jamais aussi proche », a cependant été rapidement tempéré par Moscou.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que la Russie devait d'abord « prendre connaissance » des propositions avant d'envisager une rencontre incluant sa participation.
Il a surtout affirmé que l'implication des Européens dans le processus « n'augure rien de bon », douchant ainsi l'enthousiasme général.
Simultanément à ces échanges diplomatiques, la Russie a affirmé avoir réalisé une avancée militaire significative.
Le mardi 16 décembre, Moscou a annoncé avoir pris le « contrôle » total de Koupiansk, une ville et un nœud ferroviaire stratégique dans le nord-est de l'Ukraine. Selon le porte-parole militaire russe Léonide Charov, « tous les quartiers sont sous contrôle des forces russes », malgré des tentatives quotidiennes de percée par de « petits groupes » de soldats ukrainiens. Kiev n'a pas commenté cette annonce, bien qu'ayant récemment revendiqué la reprise de plusieurs quartiers de cette même ville, illustrant une intense bataille de communication autour de ce point clé du front. Parallèlement, les alliés européens de Kiev ont avancé leurs propres propositions pour garantir une paix future. Un document signé par dix pays européens et l'UE suggère de limiter l'armée ukrainienne à 800 000 hommes et de déployer une « force multinationale » composée de nations volontaires.
Dans ce contexte, le chancelier allemand Friedrich Merz a déclaré que des troupes occidentales pourraient, sous certaines conditions, être amenées à repousser les forces russes.
D'autres développements incluent la création à La Haye d'un organisme pour statuer sur les réparations de guerre. La perspective d'un accord a également eu un impact économique, provoquant une chute des prix du pétrole à leur plus bas niveau depuis près de cinq ans.














