Escalade au Sud-Liban : entre frappes israéliennes et refus de dialogue du Hezbollah



L'armée israélienne a annoncé avoir mené une série de frappes le jeudi 6 novembre contre ce qu'elle qualifie de cibles militaires du Hezbollah dans le sud du Liban, après avoir demandé aux habitants de plusieurs villages d'évacuer. Ces opérations militaires, qui ont fait au moins un mort selon le ministère libanais de la Santé, se poursuivent malgré l'accord de cessez-le-feu conclu fin 2024. Israël justifie ses actions par sa volonté d'empêcher le Hezbollah, affaibli par la dernière guerre, de reconstituer ses forces et de se réarmer, comme l'a affirmé le Premier ministre Benyamin Nétanyahou. En réponse à l'intensification des attaques et à la pression diplomatique, notamment américaine, pour l'ouverture de pourparlers directs, le Hezbollah a publié une « lettre ouverte ».
Dans ce document, le mouvement pro-iranien rejette fermement « toute négociation politique avec Israël », accusant l'État hébreu de vouloir entraîner le Liban dans un accord contraire à l'intérêt national. Tout en assurant respecter le cessez-le-feu, le Hezbollah affirme que c'est « l'ennemi » qui poursuit ses violations et revendique son « droit légitime » à se défendre face à une agression continue.
Cette position intervient alors que des émissaires américains et égyptiens ont récemment pressé les autorités libanaises d'engager un dialogue direct avec Israël, une idée soutenue par l'émissaire américain Tom Barrack.
De son côté, le président libanais Joseph Aoun, qui s'était dit prêt à négocier, a accusé Israël de répondre à son offre par une escalade militaire. Selon une source officielle, Israël n'a pas donné de réponse formelle à cette proposition de dialogue.
La situation est compliquée par le plan de désarmement du Hezbollah initié par le gouvernement libanais. Ce plan prévoit de désarmer le groupe dans le sud du pays d'ici la fin de l'année. Le Hezbollah dénonce cette décision comme étant « hâtive » et accuse Israël de l'« exploiter » pour imposer un désarmement total sur tout le territoire libanais comme condition à la fin des hostilités, ce que le mouvement juge « inacceptable ».
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