Incarcération de Nicolas Sarkozy



Nicolas Sarkozy a été écroué à la prison de la Santé à Paris, près d'un mois après sa condamnation à cinq ans de prison pour « association de malfaiteurs » dans l'affaire du financement libyen présumé de sa campagne présidentielle de 2007. Cette incarcération est la conséquence d'un mandat de dépôt à effet différé avec exécution provisoire, une mesure qui l'oblige à être détenu malgré le fait qu'il ait fait appel de la décision. L'ancien président, qui clame son innocence, a qualifié la décision de « scandale judiciaire ». Avant son départ pour la prison, un rassemblement de plusieurs centaines de sympathisants a eu lieu devant son domicile parisien, à l'appel de ses fils. Entouré de sa famille, notamment de son épouse Carla Bruni et de ses enfants, il a reçu de nombreux témoignages de soutien.
Son ex-femme, Cécilia Attias, s'est dite « bouleversée et révoltée ».
Plusieurs personnalités publiques, comme Laura Smet et Anthony Delon, ont également affiché leur soutien sur les réseaux sociaux.
Ses partisans dénoncent un « procès politique » et une « injustice ».
Dès son arrivée à la prison de la Santé, les avocats de Nicolas Sarkozy ont déposé une demande de mise en liberté.
Ils estiment que sa détention pourrait durer entre trois semaines et un mois, le temps que la cour d'appel statue.
Ses conditions de détention prévoient un placement à l'isolement pour des raisons de sécurité. L'affaire a également provoqué des remous au sommet de l'État.
Le président Emmanuel Macron a reçu son prédécesseur à l'Élysée quelques jours avant l'incarcération et a jugé « légitime » le débat sur l'exécution provisoire.
Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a annoncé son intention de lui rendre visite, une initiative critiquée par les syndicats de magistrats et le procureur général près la Cour de cassation, Rémy Heitz, qui y voient un risque « d'atteinte à l'indépendance des magistrats ».
Articles
389Politique
Voir plus
Emmanuel Macron conclut vendredi sa tournée en Amérique latine par une visite à Mexico, où il entend "resserrer les liens" politiques et économiques entre la France et le Mexique, un an après l'entrée...

Salarié à l’ESAT de Montebourg (Manche), Nicolas Clin vient de fonder sa micro-entreprise spécialisée en espaces verts. Le jeune entrepreneur présente son activité.

Arnaud Goron est le capitaine du « Trois Mâts barque « Le Français », qui est amarré à La Rochelle jusqu’à lundi ou mardi prochain...

Par AFP © 2025 AFP Emmanuel Macron conclut vendredi sa tournée en Amérique latine par une visite à Mexico, où il entend "resserrer les liens" politiques et économiques entre la France et le Mexique, un an après l'entrée en fonctions de la présidente de gauche Claudia Sheinbaum.Attendu dans la nuit de jeudi à vendredi en provenance du Brésil, le président français veut "resserrer les liens politiques et stratégiques" avec ce pays membre du G20 avec lequel "on partage beaucoup de valeurs" sur "le respect des règles fondant l'ordre international, le respect du multilatéralisme", a dit l'Elysée aux journalistes."La visite a aussi pour vocation d'approfondir nos liens économiques avec le Mexique", a ajouté un conseiller du chef de l'Etat."Ce sera l'occasion d'annoncer une accélération de notre coopération dans tous les domaines : économique, universitaire, scientifique, culturel, mais aussi en matière d'environnement, de santé, et de sécurité", a déclaré pour sa part le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot.Le dernier déplacement sur place d'un président français, François Hollande, remonte à onze ans.Emmanuel Macron doit s'entretenir dans la matinée avec son homologue mexicaine. Les deux présidents réuniront ensuite des dirigeants d'entreprises françaises et mexicaines.Le Mexique est le premier pays latino-américain investisseur en France, tandis que la France se classe comme le 11e investisseur étranger au Mexique.Au-delà de cet aspect économique, Claudia Sheinbaum a clairement fait savoir que pour Mexico, la priorité de cette visite était la demande de retour d’œuvres illustrant la vie et les croyances de la civilisation Mexica, anciennement appelée aztèque, conservées aujourd'hui en France."Nous sommes très intéressés par certains +codex+", "que nous souhaitons voir arriver au Mexique. C'est notre principal intérêt", a dit la présidente la semaine dernière à la presse. Ils "sont très importants pour le Mexique".Il s'agit notamment du "Codex Borbonicus", conservé à l'Assemblée nationale française, composé de 36 feuilles en écorce de ficus, et long de 14 mètres."C'est un dossier important sur lequel nous avons un dialogue qui est très ouvert avec les Mexicains", a assuré l'Elysée avant le déplacement, soulignant la mise en place depuis septembre "d'un groupe de travail franco-mexicain qui rassemble nos meilleurs experts sur ces sujets"."Toutes ces initiatives conjointes, on espère pouvoir en parler à Mexico", a assuré la présidence française.









