Tanzanie : une réélection écrasante sur fond de violences et de contestation



La commission électorale tanzanienne a annoncé samedi 1er novembre la réélection de la présidente sortante, Samia Suluhu Hassan, avec 97,66 % des voix, soit 31,9 millions de suffrages. Cette victoire écrasante pour le parti au pouvoir, le CCM, intervient à l'issue d'un scrutin présidentiel et législatif qui s'est déroulé sans les principaux rivaux de la cheffe de l'État, ceux-ci ayant été emprisonnés ou disqualifiés en amont des élections. Le principal parti d'opposition, Chadema, qui avait appelé au boycott, a dénoncé un scrutin joué d'avance.
Dès le jour du vote, mercredi, le pays a sombré dans la violence.
Des manifestations ont éclaté, notamment dans la capitale économique Dar es Salaam où un commissariat a été incendié.
L'opposition a fait état d'une répression sanglante.
Selon le porte-parole du parti Chadema, John Kitoka, les violences auraient fait environ 700 morts à travers le pays, dont 350 à Dar es Salaam et plus de 200 à Mwanza.
Ce bilan, jugé « plutôt crédible » par une source diplomatique et corroboré par une source sécuritaire, n'a pu être vérifié de manière indépendante, notamment en raison d'une coupure quasi totale d'Internet et du refus des hôpitaux de communiquer.
Le gouvernement tanzanien a rejeté ces accusations.
Le ministre des Affaires étrangères, Mahmoud Thabit Kombo, a nié tout « usage excessif de la force », évoquant des « poches de violence » et affirmant n'avoir « aucun chiffre pour aucune victime ». Le chef de l'armée a qualifié les manifestants de « criminels », tandis que la présidente Hassan n'a fait aucun commentaire sur les troubles. Face à la gravité de la situation, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'est dit « très inquiet » et a réclamé une « enquête minutieuse et impartiale ». Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme a également appelé à la retenue et au rétablissement des communications.
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