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Le Parti socialiste de Pedro Sanchez subit une lourde défaite électorale en Estrémadure sur fond de scandales de corruption

Le Parti socialiste du Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a subi une déroute électorale dans son bastion historique d'Estrémadure, un revers majeur survenant en plein cœur de multiples scandales de corruption qui ébranlent le parti au pouvoir.
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Le Parti populaire (PP), principal parti d'opposition conservateur, est sorti vainqueur des élections régionales anticipées en Estrémadure dimanche, remportant 43 % des voix.

Selon les résultats portant sur 99 % des bulletins, ce score lui octroie 29 des 65 sièges du parlement régional, soit un de plus que dans l'assemblée sortante. Parallèlement, le parti d'extrême droite Vox a connu une progression notable, passant de 5 à 11 sièges grâce à près de 17 % des suffrages. Cette configuration contraint le PP à dépendre de Vox pour gouverner la région. Pour le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) de Pedro Sanchez, le résultat est une défaite cuisante. Le parti s'effondre à moins de 26 % des voix, perdant 14 points et 10 sièges pour n'en conserver que 18.

Ce revers est d'autant plus symbolique que l'Estrémadure, une région rurale d'environ un million d'habitants, a longtemps été un bastion socialiste, dirigé par le PSOE jusqu'en 2023.

Ce scrutin était le premier depuis l'éclatement de plusieurs affaires qui fragilisent le gouvernement.

L'ancien ministre des Transports, José Luis Abalos, un proche de Pedro Sanchez, a été placé en détention provisoire pour des soupçons de corruption liés à des marchés publics et a été exclu du PSOE.

La justice enquête également sur l'épouse du Premier ministre, Begoña Gómez, ainsi que sur son frère, David Sanchez.

Ce dernier doit être jugé en mai 2026 pour trafic d'influence présumé dans l'obtention d'un poste au sein du gouvernement provincial de Badajoz.

Le candidat socialiste à la présidence de l'Estrémadure, Miguel Angel Gallardo, figure également parmi les prévenus dans cette affaire. Le PSOE a aussi été critiqué pour sa gestion de cas de harcèlement sexuel impliquant de hauts responsables. Malgré ces scandales, l'échec électoral et une majorité parlementaire fragile, le Premier ministre Pedro Sanchez a affirmé son intention de rester au pouvoir.

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